UNIVERSITÉ DE PARAKOU  : Robert Sourokou, fait Docteur en sciences agronomiques 

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La salle 22 de l’Université de Parakou (Up) a abrité le mercredi 31 juillet 2024, la soutenance de thèse de doctorat de Robert Sourokou. Il a mené ses travaux de recherche à l’Ecole Doctorale des Sciences Agronomiques et de l’Eau (Edsae) de l’Up. Après avoir présenté les fruits de ses recherches aux membres du jury, il a été élevé au grade de Docteur en sciences agronomiques. C’était en présence de ses parents, amis et proches. 

Aboubakar FAÏSSAL (Stg)

Robert Sourokou est désormais détenteur d’un doctorat en sciences agronomiques. Son exceptionnel travail a porté sur « Evaluation économique de la dégradation forestière dans l’Atacora Est au Bénin ». Après avoir défendu son travail avec des mots convaincants et des arguments pointus, le jury très satisfait a décerné à l’impétrant le grade de docteur avec la mention très honorable assortie de félicitations.

Pour le tout nouveau Docteur, la zone des 2kp constituée des communes de Kérou, Kouandé et Péhunco est une zone tampon située à proximité de Banikoara. Une commune qui connait une dégradation forestière avancée. Il fallait donc faire quelque chose afin que la zone ne subisse pas le sort de Banikoara. C’est entre autres, ce qui justifie le choix porté sur le thème qu’il a défendu. « Il faut retenir que pour des actions de protection de l’environnement, il faut associer les populations en termes d’évaluation économique », a-t-il confié. Cette étude lui a permis de se rendre à l’évidence que « les populations ont une bonne perception des services écosystémiques qui sont obtenus des forêts». Il ressort également de ses recherches, que les populations dépendent des forêts et réduisent les activités qui participent à la dégradation forestière. Aussi, l’étude a révélé que les populations sont prêtes à réserver des zones afin que les espèces naturelles régénèrent. « Les populations sont conscientes de la nécessité de conserver les ressources naturelles », a souligné Robert Sourokou.

En termes de perspectives, le docteur Robert Sourokou espère que des études ultérieures se penchent sur d’autres auteurs en raison de ce que ce n’est pas que la population ciblée par ses recherches qui dégrade la forêt. Il espère également que des études puissent mettre en œuvre les résultats que son étude a ressorti. En fin de compte, Robert Sourokou a traduit toute sa satisfaction au terme de cette soutenance. « C’est une satisfaction qui permet d’aller de l’avant, d’explorer d’autres cieux », a conclu le nouveau docteur.

Selon le directeur de cette thèse Docteur Fifanou Vodouhoue, le thème défendu par l’impétrant est digne d’intérêt et est d’une qualité scientifique élevée. «Il a travaillé sur un thème qui a aussi d’intérêt pour moi parce que ça rentre dans mes objectifs de recherches », a-t-il souligné. Il a également traduit toute sa fierté d’avoir supervisé pour la première fois, les travaux de recherche d’une thèse de doctorat. « Ce sont plutôt des impressions de joie parce que c’est le premier docteur que j’ai eu à former dans ma carrière », a-t-il confié. Pour finir, il a donné quelques conseils à l’impétrant pour réussir dans le monde de la recherche. «Le monde de la recherche est très compétitif. Il faut tout le temps se remettre en cause», a-t-il notifié.

Il faut noter que c’est Jacob Affouda Yabi, professeur titulaire des universités du Cames et enseignant-chercheur à la Faculté d’Agronomie (Fa) de l’Up qui a présidé le jury de soutenance.

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