VIOLENCES POLICIÈRES DANS LE CADRE DE LA RÉPRESSION DES INFRACTIONS DU CODE DE LA ROUTE  : La Dgpr invite les populations à dénoncer les policiers indélicats 

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Face aux violences et tracasseries perpétrées dernièrement par des agents de la police, la Direction Générale de la Police Républicaine (Dgpr) a décidé de donner de la voix. Au détour d’une conférence de presse ce mercredi 17 avril 2024, le Directeur Soumaila Yaya et ses collaborateurs ont apporté quelques clarifications avant d’inviter les populations à dénoncer les cas de dérives observées dans le rang des forces de l’ordre. 

Samira ZAKARI

Le rançonnement ou toutes autres violences perpétrées par les agents de la police sur les usagers sont formellement interdits. En cas de survenue de brimade, les populations sont invitées à dénoncer en contactant le 166 et le 21-31-34-81. « Nous sommes ouverts à toutes les dénonciations. D’ailleurs lorsque la répression a commencé, nous avons publié des communiqués pour amener les populations à dénoncer certaines pratiques du passé qui n’honorent pas notre institution. Et nous avons également pris des notes en interne pour avertir les officiers qui se rendraient coupables de ces agissements, qu’ils seront purement et simplement sanctionnés », a défendu le Dgpr Soumaila Yaya au cours de la conférence de presse.

 

Revenant sur l’incident survenu à Natitingou, l’autorité policière a fait savoir que les auteurs ont été simplement gardés et subiront des sanctions disciplinaires à la hauteur des actes commis.

À en croire le Dgpr, la police n’est pas là pour s’opposer aux populations mais au contraire, « on leur demande de se prêter au contrôle lorsque la police les intercepte au lieu de chercher à faire de la violence. La violence appelle la violence alors qu’on a pas envie d’être violent avec eux ».

Pour le cas du policier qui a été vu abord d’un mini-bus “tokpa-tokpa” sur une vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux, le directeur de la police a rassuré que des sanctions ont été également prises à son encontre et de toute l’équipe ainsi que le commissaire, qui lui, a été relevé de ses fonctions.

Selon le porte-parole de la police républicaine, le capitaine Éric Orou Yérima, il est formellement interdit de filmer la commission d’une infraction et de les relayer sur les réseaux sociaux. Ceci conformément au code de l’information et du numérique. Les populations sont donc invitées à se conformer à la loi.

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