5 ANS APRÈS LE DÉCÈS DE L’ARTISTE STAN TOHON : Des parakois parlent toujours de ses œuvres

2 mois ago | Written by
748 vues
0 0

 

Vingt-six février 2019, 26 février 2024, cinq ans déjà que l’artiste chanteur, musicien et compositeur Stan Tohon a rejoint le Père céleste. Il est décédé du diabète couplé à des problèmes respiratoires. Le roi du Tchink system demeure toujours dans le cœur de ses fans. À Parakou, les œuvres de l’artiste sont diversement appréciées. Lisez ci-dessous leurs hommages.
Ulrich DADO TOSSOU (Stg Daabaaru Agri)

Farida, étudiante à l’Université de Parakou
«Actuellement je n’écoute plus ses sons, néanmoins j’aime beaucoup sa musique, et ce qu’il a fait pour le pays. Mon papa jouait ses morceaux quand j’étais petite. Je souhaite juste qu’il repose en paix. Que Dieu l’accueille dans son royaume».

B. Ibrahim fonctionnaire à la retraite

«Je l’ai connu à travers son morceau ‘’Cajogo football Club’’ qui a fait fureur entre temps. Cette chanson avait émerveillé le public béninois. J’ai également apprécié sa manière de changer le Tchinkoumè qu’il a transformé en Tchink Systèm avec ses danseurs et danseuses qu’on a connus en ce temps. Il a fait le tour de tout le Bénin et des pays environnant comme la Côte d’Ivoire, le Niger, le Togo. Partout où il est passé, les gens étaient émerveillés. C’était un bon artiste. Ce qui fait mal cinq ans après sa mort, c’est qu’il n’a pas laissé de remplaçants pour continuer son œuvre, sinon il a vendu un peu le Bénin à l’extérieur à sa manière. Mais, il n’y a plus de gens pour prendre la relève. S’il y avait des gens peut-être que sa musique allait évoluer plus. C’est avec les instruments anciens, qu’il a modernisé la musique et ça a marché. En hommage à ce grand artiste, que Dieu l’accepte dans son royaume. Pour tout ce qu’il a fait».

Dame S.Y.

«Stan Tohon a laissé un héritage aux générations après lui. Par exemple, c’est son style que les Adja utilisent maintenant pour améliorer leurs musiques. Il a fait beaucoup pour le pays. Que son âme repose en paix»

Adimi G.

«Quand on était enfant on regardait sa musique à l’Ortb. Si on entend son morceau à la radio, c’est que les élections étaient proches. Il a aussi chanté lors de la guerre d’Angola. Des chansons de tristesse pour montrer que la guerre n’est pas une bonne chose. Je le respecte énormément pour ça. Quand un baobab part, il y a toujours un vide. Cet artiste a œuvré pour la culture béninoise. Que Dieu lui pardonne ses péchés et qu’il repose en paix».

Daves Cyrille

«Je l’ai connu grâce à un ami. Il m’avait invité à un concert à Akpakpa, c’était en 2007. C’est là que je l’ai connu. C’est quelqu’un de bien. Certes, il y a d’autres artistes plus performants que lui mais c’est un vieux père de la musique qui s’y connaît. Il y a déjà cinq ans qu’il n’est plus. Je continue d’écouter ses sons. Récemment, j’en ai écouté un ” Bamanou”, un morceau que j’aime bien.

Dans les discothèques, ces sons ne sont plus joués comme ça parce qu’on se dit qu’on est dans la nouvelle tendance. Qu’il repose en paix».

Article Categories:
A la une · Actualité · Culture · Nationale

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru