Le gouvernement béninois s’est prononcé à nouveau sur la cherté de la vie au Bénin. Il a donné les réelles raisons de cette vie chère. C’était à l’occasion de l’ouverture des travaux le vendredi 24 mai 2024, à la salle des fêtes des Tours Administratives, de la 1ère Session Ordinaire de la Commission Nationale de Concertation, de Consultation et de Négociations Collectives au titre de l’année 2024.
Wilfried AGNINNIN
Parmi les points inscrits à l’ordre du jour de cette session l’on note les échanges sur la cherté de la vie. Abordant ce point, le gouvernement a exposé les réels motifs qui ont trait à la conjoncture internationale installée depuis 2020. Selon les informations recueillies sur le site du gouvernement, «le phénomène est donc planétaire avec des implications socio-économiques difficiles à maîtriser par les pays à économie fragile dont les ressources sont essentiellement fiscales. La vie chère n’est donc pas l’apanage du Bénin». Face à cette situation, l’État béninois n’est pas resté insensible. Ainsi, le gouvernement a pris des mesures «de soutien à la production pour entrainer une baisse des prix des produits agricoles sur les marchés, d’interdire temporairement l’exportation des céréales, tubercules et de leurs dérivés en république du Bénin».
Il faut rappeler que c’était en présence des ministres, des représentants des organisations patronales, des Secrétaires Généraux (Sg) des confédérations syndicales représentatives des travailleurs et des cadres à divers niveaux.
Wilfried AGNINNIN