Esprit Juriste Ong a organisé le vendredi 8 mars 2024, la finale de son concours national de plaidoirie de la Journée Internationale des droits des femme (Jif). Au total, douze jeunes filles finalistes ont planché devant les membres du jury. Au terme de la compétition, Saharatou Hassane Boureïma, étudiante en première année à la Fdsp de l’Université de Parakou (Up) a été sacrée Miss défense des droits de femme.
Wilfried AGNINNIN
Ce concours vise essentiellement la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (Vbg) en milieu universitaire. Douze jeunes filles finalistes ont planché dont une de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), neuf de l’Université de Parakou (Up) et deux du centre universitaire de Natitingou. La première Saharatou Hassane Boureïma est repartie avec une enveloppe financière de 100 000Fcfa, une attestation, un lot d’ouvrages ; la deuxième Adjimon Amandine Adantodigni, une enveloppe de 35 000Fcfa une attestation, un lot d’ouvrages ; et la troisième Riphile Legba a reçu une enveloppe financière de 15 000Fcfa, une attestation et un lot d’ouvrages. Les autres candidates sont réparties avec une attestation de participation chacune et un lot d’ouvrages.
Pour le Président de Esprit Juriste Ong Ezékias Biao, son organisation milite pour la défense des droits humains, la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (Vbg). C’est dans cette vision que ce concours a été organisé pour amener la gent féminine en milieu universitaire à s’exprimer, à donner leurs appréciations et à être leur propre solution pour lutter efficacement contre les Vbg. «Nous pensons que la solution pour les Violences Basées sur le Genre viendra premièrement des femmes. Il faut que la femme, elle-même puisse se lever et se relever pour pouvoir relever les plus grands défis. Donc nous avons voulu dans un contexte de perte de valeur sociale intéresser les étudiants sur le thème leadership féminin et la lutte contre les Violences Basées sur le Genre», a-t-il justifié. Selon le Président Ezékias Biao, pour l’atteinte des objectifs, un accent a été mis sur le panafricanisme notamment les traditions culturelles pour la lutte contre les Vbg.
Après avoir reçu son prix, la première Saharatou Hassane Boureïma et Miss défense des droits de femme, a remercié tous ceux qui ont contribué pour l’obtention de ce résultat fruit de sacrifices. «Je n’ai pas de mot. On m’a menacé positivement que si je ne remporte pas cette couronne, on va me tabasser. J’ai parlé des valeurs culturelles matérielles et immatérielles, de la religion pour lutter contre les Vbg», a-t-elle fait savoir. Elle compte travailler pour la défense des droits des femmes.
Dans son intervention, la Présidente du jury Dorcas Goudi, a apprécié le travail présenté par les candidates sur le thème, «Comment le leadership féminin peut-il contribuer efficacement à la sensibilisation et à la prévention des Vbg». Chacune des candidates a fait une présentation orale devant le public. A l’en croire, aucune des 12 candidates n’a démérité.
Le rendez-vous est pris l’année prochaine pour une autre édition.
