Depuis quelques semaines, les cas de contamination à la Covid-19, ne cessent d’augmenter d’une manière exponentielle. Plusieurs cas sont enregistrés chaque jours et les centres de prise en charge et du traitement de plus en plus saturés. Face à cette situation sanitaire, le gouvernement à travers le ministère de la santé préconise la vaccination. Ainsi, des doses de vaccins Sinovac, Astrazeneca et Johnson & Johnson, sont administrés aux populations âgées de 18 ans et plus.
Malgré les nombreuses sensibilisations et appels lancés par les autorités sanitaires, à l’endroit des populations pour se faire vacciner, la réticence gagne toujours le terrain. Au regard de cet état de chose, l’enquête auprès des ménages, se présente comme un impératif pour le gouvernement et une thérapie de choque. En effet, les mesures de lutte contre la Covid-19 au Bénin prises par le gouvernement, pour qu’elles soient efficaces, doivent être acceptées et respectées par la majorité des populations. Car, l’observance des dispositions prises dépend de plusieurs paramètres individuels et collectifs. Il s’agit entre autres, des facteurs d’ordre culturel, socio-économique, institutionnel et environnemental. De ce fait, la perception que chaque population a, des risques encourus et de la gravité des conséquences du coronavirus, permettront au gouvernement d’avoir une idée large auprès des ménages sur cette maladie du siècle. Ainsi, les enquêtes qui seront menées auprès des ménages permettront aux autorités sanitaires, chercheurs et autres acteurs de la santé, de mettre en place des stratégies afin de prévenir les éventuelles conséquences de ces cas de pandémie.
Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Le gouvernement de la rupture doit opter donc pour une enquête nationale auprès des ménages. Une population en bonne santé est le moteur d’une économie solide et le socle de tout développement.
Wilfried AGNINNIN
