DÉPÔT DES DOSSIERS DANS LES FACULTÉS DE L’UNIVERSITÉ DE PARAKOU
Des milliers de nouveaux bacheliers en attente
C’est une grande affluence que l’on observe dans les différentes agences de la banque en charge des versements des frais d’étude de dossier dans la ville de Parakou. Des milliers de nouveaux bacheliers prennent d’assaut ces lieux afin de verser les frais de dépôt de leurs dossiers de candidature en première année de licence dans l’une des facultés de l’Université de Parakou. Une mesure du gouvernement béninois prise par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesrs) Éléonore Ladékan Yayi au titre de l’année académique 2019-2020 qui consiste à étudier les dossiers des nouveaux bacheliers désireux de faire l’une des facultés existantes à l’Université de Parakou.
A quelques heures de la clôture du dépôt des dossiers de candidatures, plusieurs nouveaux bacheliers sont encore en attentes. De la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (Flash) en passant par celle de droit et des sciences politiques sans oublier la faculté des sciences économiques et de gestion, le constat reste le même.
Bernisse Bokonon bachelière rencontrée dans l’après-midi du lundi 14 octobre dernier dans une agence de la banque cherche à avoir sa quittance de versement depuis 5 heures du matin. « Je me suis inscrite sur la liste depuis 5 heures du matin pour pouvoir payer les frais de dépôt des dossiers de ma candidature dans la filière Allemand, mais depuis là, je n’ai pas eu gain de cause », a-t-elle laissé entendre. Alidou, surpris dans un rang interminable à l’agence du campus avec un air troublant, se cherche pour se faire délivrer la quittance. Ces nouveaux bacheliers appellent le gouvernement à revoir sa copie.
Les principales raisons évoquées par le président de l’Union Nationale des Étudiants de l’Université de Parakou (Uneup) Gilles Gnimassou restent le court délai imparti pour la réception des dossiers, le système de bancarisation limité à une seule banque pour le versement des frais de dépôt et la sous information dans le rang de certains bacheliers. Au regard de ces difficultés, Gilles Gnimassou invite le gouvernement de la rupture à travers le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Éléonore Ladékan Yayi à revoir le calendrier. « Je crois que donner tout au moins le mois d’octobre pour permettre à ces bacheliers de pourvoir déposer leurs dossiers, serait une idéale.
C’est une première à l’Université de Parakou, on n’a jamais demandé à un nouveau bachelier de déposer un dossier avant d’être accepté dans une faculté. Je crois que c’est une mesure à revoir », a-t-il suggéré avant d’inviter les étudiants à faire confiance aux responsables estudiantins.
Wilfried AGNINNIN
