MINISTÈRE DE L’EAU ET DES MINES
Le ministre Adambi défend un budget de 49 milliards
Le ballet des présidents des institutions et des ministres devant la commission budgétaire de l’Assemblée Nationale se poursuit. En début de cette semaine, le budget prévisionnel présenté par le ministre de l’Eau et des Mines, Samou Seidou Adambi s’élève à 49 milliards Fcfa contre 60 milliards fcfa pour l’année 2019, soit une baisse peu considérable.
Face à la commission budgétaire du parlement, Samou Adambi dira que ce budget prévisionnel, en dépit de cette baisse qui n’est qu’apparente engage les grands projets, pour la plupart en milieu urbain comme ceux en milieu rural. Cette réduction n’affecte nullement la batterie des chantiers qui vont être lancés à partir du mois de janvier jusqu’en décembre 2020 et 2021 pour la dernière année par rapport à la mise en œuvre du programme eau au niveau du secteur rural et du secteur urbain.
S’agissant des préoccupations des députés, elles s’articulent beaucoup plus sur les communes qui ne sont pas encore drainées et la qualité de l’eau servie à la population. A cet effet, le ministre de l’eau déclare que toutes les communes du Bénin et particulièrement les 8 qui ne connaissent pas encore l’installation de la Soneb seront prises en charge avant la fin de l’année 2021 qui est l’horizon qui a été fixé dans le Programme d’Actions du Gouvernement (Pag). En ce qui concerne la qualité de l’eau à Cotonou, cela est dû aux travaux qui sont actuellement en cours dans la ville et une fois terminés, il sera procédé à un lavage global de tout le système pour offrir de l’eau de meilleure qualité aux populations.
Au sujet du secteur minier, des mines solides ou des mines liquides (le pétrole, le gaz), un travail méthodique est en cours, rassure le ministre car les réformes n’ont pas épargné ce secteur et d’ici janvier ou février, le secteur pétrolier sera relancé, pareil également pour le secteur minier. Pour l’instant, il est à retenir que la finalisation du Code minier sera confiée à un cabinet et en trois mois, il aura fini ses travaux, ce qui permettra de relancer les recherches dans ce secteur, que ça soit pour l’or, le cobalt, le lithium.
Dans une vision prospective, Samou Seidou Adambi annonce la relance des recherches dans le secteur minier. Ainsi, il évoque le survol partiel des zones réputées très riches et analyser les résultats de façon profonde, doter les laboratoires qui sont à Cotonou et en créant un dans la partie septentrionale soit à Natitingou, à Djougou ou à Parakou puis réveiller le laboratoire de Cotonou avec l’Office Béninois de Recherches Géologiques et Minières (OBRGM) qui est le fer de lance pour le secteur minier burkinabè.
Charles HONVOH