DEUX ANS DU PREFET DJIBRIL MAMA CISSE A LA TETE DU BORGOU : Directeurs départementaux, maires, collaborateurs, et population se prononcent

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DEUX ANS DU PREFET DJIBRIL MAMA CISSE A LA TETE DU BORGOU

Directeurs départementaux, maires, collaborateurs, et population se prononcent

. Un bilan élogieux qui confirme la compétence de la jeunesse

Le président Patrice Talon en procédant à l’opérationnalisation des douze départements du Bénin, a nommé le 22 juin 2016, douze préfets. Le département du Borgou en se détachant de celui de l’Alibori, a eu à sa tête un jeune administrateur civil. Ancien secrétaire général de la mairie de Parakou, Djibril Mama Cissé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a pris les rênes du plus grand département du Bénin, le 29 juin 2016. Deux ans à la tête du Borgou, fiers du bilan de sa gestion, directeurs départementaux, maires, collaborateurs, et populations se prononcent.

Barnabas OROU KOUMAN

Longtemps exprimée mais jamais réalisée, l’opérationnalisation des douze départements du Bénin est devenue réalité avec le président Patrice Talon. Quelques mois après sa prise de pouvoir, l’une des actions fortes de la rupture, a été l’effectivité des douze chefs-lieux de département avec la nomination de douze préfets. Cette action a été saluée de tous car le besoin se faisait sentir. Plusieurs chefs d’Etat avaient tenté de le faire mais n’y sont jamais parvenus.

Ce qui a été plus salué dans le Borgou, c’est la nomination de Djibril Mama Cissé. Jamais une nomination n’a été aussi unanime à Parakou et dans le Borgou. Cette unanimité qui pouvait être ressenti comme une fierté pour les populations du Borgou était une grande responsabilité pour le nouveau. Djibril Mama Cissé ne devait pas décevoir ni les populations du Borgou encore moins le chef de l’Etat qui a placé sa confiance en lui.

Deux ans après, quel bilan ?

Le préfet est le dépositaire de l’autorité de l’Etat dans le département. Il est l’unique représentant du gouvernement et de chacun des ministres pris individuellement. Il veille au maintien de l’ordre public et à la sécurité des personnes et des biens ; il permet l’exercice des droits et libertés des citoyens ; il contrôle la légalité des actes des collectivités locales ; met en œuvre et coordonne à l’échelon local les politiques du gouvernement.

Les deux ans de gestion du préfet Cissé sont très bien appréciés par différents acteurs, chacun selon son domaine et sa position.

Les maires

Ainsi, pour les élus sur qui le préfet exerce son pouvoir de tutelle, ces deux ans sont emprunts de plusieurs avancées notables. Pour le président de l’Association des pour le Développement des Communes du Borgou (Adecob) Oumarou Lafia, « ce préfet qui est le premier a géré les huit communes du Borgou après la concrétisation des douze départements conduit avec dextérité le processus de décentralisation entamé au Bénin depuis 2003 ». Les maires du Borgou notent une nette amélioration des délais d’adoption et d’approbation des contrats des marchés, le suivi rapproché dans la gestion des communes, la célérité dans le contrôle de légalité des actes communaux et bien d’autres. Le préfet Cissé est selon certains maires, l’un des meilleurs. « Le Préfet Djibril Mama Cissé est l’un des meilleurs cadres que j’ai connu dans ma longue carrière professionnelle et politique », a confié l’honorable maire Gaston Yorou. Les autorités communales ont confié que leur autorité de tutelle est dotée d’un courage et d’un engagement qui font de lui une bonne autorité. Il aurait toutes les qualités requises notamment l’humilité et la crainte de Dieu, indispensables à leur sens pour bien conduire les hommes. Ces différentes qualité ont eu des répercussions sur les résultats des communes comme le confirme le maire de N’Dali Gaston Yorou, « l’impact positif de ce dynamisme du Préfet s’est concrétisé dans le classement 2016 de la Conafil où les 8 communes du Borgou occupent des places honorables et même 4 dont N’Dali dans le top 20 ».

Les directeurs départementaux

Représentant du chef de l’Etat et chacun des ministres pris individuellement, le préfet est le président de la Conférence Administrative Départementale (Cad) qui réunie l’ensemble des responsables des structures déconcentrées de l’Etat dans son département. Les membres de la Cad apprécient positivement les deux ans de collaboration avec le préfet du Borgou.
« Les deux années d’exercice du pouvoir de Monsieur le Préfet du Borgou sont dans l’ensemble très satisfaisantes », a affirmé Ayouba Garba, Directeur Départemental des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle du Borgou. A Bakourégui Souanou, Directeur Départemental Borgou de la Famille, d’observer que « tout le travail qu’il doit faire, c’est dans le calme, il le fait et atteint ses objectifs, il ne s’agite pas ». Malgré le jeune âge de Djibril Mama Cissé, Bakourégui Souanou fait remarquer qu’on s’attendrait à ce qu’il soit agité, mais, affirme-t-il, « non, de par sa grande capacité d’écoute, il gère tranquillement les dossiers ». Il témoigne également de l’accompagnement du préfet dans les actions de sa direction départementale en livrant ces propos qu’il l’a confié un jour, « monsieur le directeur nous avons deux grands combats dans ce département sur le secteur social: l’enregistrement des actes de naissances des enfants doit être suivi rigoureusement dans toutes les communes du département parce qu’on a constaté que la majorité des enfants qui naissent sont sans actes de naissance jusqu’au Cm2; le deuxième combat est par rapport à toutes les formes de violences exercées sur les filles, la violence basée sur le genre, la violence à l’école, le mariage précoce. Je suis prêt à sortir mon argent de ma poche pour empêcher cela ». A Ayouba Garba de conclure, « en définitive, la nomination du Préfet Djibril Mama Cissé est une chance pour le département et nous devons saisir cette chance pour relever les défis de développement du Borgou ».

Les collaborateurs du préfet

Les premiers collaborateurs du préfet sont ses chargés de mission. Euphraïm Lémou, retient en quelques mots que, « c’est quelqu’un qui aime ce qu’il fait, il aime ce qui est parfait, il souhaite avoir aussi des collaborateurs qui répondent à ses aspirations, il souhaite vivre dans un environnement très sain ». Pour Adam Zakari, le préfet Djibril Mama Cissé est « assez prudent sur la prise des décisions mais lorsqu’il finit par se décider, on réussit toujours ». « Il encourage et facilite toujours la mise en œuvre du plan de travail annuel de la préfecture ce qui a amélioré ces deux dernières années, les performances de la préfecture et par ricochet, du département », a-t-il poursuivi. A Ephraïm Lémou de noter qu’ « en deux ans déjà, plusieurs actions à son actif que je ne citerai pas ici. Je suis certain qu’avec lui on peut atteindre 100% du taux de réalisation de notre Pta un jour ».

Membres de l’administration préfectorale
Qui de mieux pour donner une appréciation sur la gestion administrative du préfet Cissé durant ces deux dernières années qu’un syndicaliste de la maison ? « En gros, il faut dire la vérité le préfet de la préfecture de Parakou, il a fait et continue de faire », a laissé entendre, le Sg du syndicat de la préfecture Parakou Orou Bourke Bio. Venant d’un syndicaliste, il est normal de pousser la curiosité pour savoir les raisons de cette affirmation. Orou Bourke Bio confie en premier, le caractère sympathique de l’homme qui aime communiquer avec ses collaborateurs. Il affirme aussi que le Préfet Djibril Mama Cissé à son arrivée à la préfecture, « a attaqué un certain nombre de points importants que les autres préfets ont laissé et qui gênaient les travailleurs et les usagers ». Quant au Chef Service des Ressources Humaines de la préfecture, le Préfet Cissé a tellement fait du bon travail que ses deux années à la tête de la préfecture sont passées inaperçues. « C’est ma sixième année de fonction à la préfecture de Parakou et il m’a vraiment marqué »a-t-elle confié. Elle lui reconnait aussi les qualités de ponctualité et d’assiduité au travail. Elle a témoigné du paiement des arriérés du personnel après la prise de fonction de Djibril Mama Cissé.

Les populations

Les avis varient d’une personne à une autre au sein de la population. Pour certains la gestion des deux ans du Préfet est satisfaisante. Pour Séni Bassitou, « le préfet gère bien le département ». Gloria Ayanou élève en classe de 1ère est du même avis et affirme, «  moi, j’ai bien aimé comment le préfet a utilisé ses deux années à la tête du département du Borgou ». A Sandrine Tayewo de renchérir, « moi je n’ai rien trouvé de mauvais en ce qu’il a fait, je crois qu’il accompli bien sa mission, il a travaillé ».
Plusieurs citoyens du Borgou, affirment que le préfet Djibril Mama Cissé est très discrets. Selon eux, il reste dans son coin et ne fait grand bruit. «  Moi je ne le connais pas parce qu’il ne sort pas, il est toujours dans son coin », a laissé entendre Salifou Ibada, conducteur de taxi-moto à Parakou. A ce propos, Séni Bassitou conseille, « je l’invite aussi à se montrer sur le terrain ».

Il ressort clairement que ces deux années du préfet Djibril Mama Cissé sont très fructueuses. De la grande satisfaction des directeurs départementaux, à celle des maires sans compter celle des collaborateurs et les populations, il est clair que Patrice Talon ne s’est pas trompé. Djibril Mama Cissé mérite cette unanimité faite autour de lui au lendemain de sa nomination. Il porte en lui l’espoir et la crédibilité d’une jeunesse. L’accompagnement de tous les acteurs est indispensable pour faire du Borgou, un département révélé.

Bon vent à Djibril Mama Cissé.

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