La campagne électorale amorcée depuis le 26 mars 2021, bat de l’aile sur toute l’étendue du territoire nationale. Quand on suit de près les mouvements qui s’opèrent et qui s’animent jusque-là, il y a, à craindre, notamment sur les risques sanitaires qu’encourent les populations. En effet, malgré les nombreux appels qu’a lancés le gouvernement au sujet du respect des gestes barrières, la rébellion se poursuit.
La campagne électorale pour le compte de la présidentielle de 2021, s’opère sans management, du moindre respect des gestes barrières. Malgré que les populations aient au menton les cache-nez, il leur est loisible de les porter au nez comme le recommandent les institutions mondiales en charge de la gestion de la pandémie du coronavirus.
A Cotonou et dans bien d’autres villes, où se multiplient les meetings, et des rendez-vous politiques majeurs, seulement une poignée de jeunes gens arrivent à mettre le masque chirurgical pourtant à la portée de tous. Cet acte d’incivisme se passe au nez et à la barbe des leaders politiques assoiffés du pouvoir. La logique voudrait que les acteurs politiques sensibilisent leurs militants sur les risques de la pandémie qui fait de ravage à travers le monde.
Ils s’arrangent pour que la tribune officielle soit sans anicroche en mettant leur masque pour paraître exemplaire. Malheureusement, c’est l’arbre qui cache la forêt. Les enfants notamment, les élèves et autres déscolarisés sont les cibles à haut risque. Les chiffres pourraient grimper à l’issue de la période électorale.
S.A.A
