EDITO : Jusqu’aux carnets de soins !

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Jusqu’aux carnets de soins !

Le régime de la rupture s’est donné pour but la réforme dans tous les secteurs de la vie publique au Bénin. A l’entame de ces réformes depuis 2016, les béninois étaient loin de s’imaginer quelle sera la profondeur des réformes annoncées.
Certes, certains problèmes majeurs de la cité attiraient les regards quand le candidat Talon parlait des réformes. Mais, sur le terrain de la pratique, bon nombre de béninois se rendent comptent au fil du temps qu’ils n’avaient rien compris de ce que Talon mettait dans le vocable ‘’réformes’’. Et même, plusieurs de ceux qui se disaient artisans de premier rang de l’élection du chef de l’Etat sont surpris par la profondeur et la subtilité de certaines réformes.
La dernière en date, est celle qui est en cours dans le secteur de la santé. Par une note circulaire, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin exige de toutes les formations sanitaires du Bénin, qu’elles soient publiques ou privées, l’utilisation d’un seul carnet de santé valable dans tous les hôpitaux. Cette note précise même l’unique montant du nouveau carnet de santé qui est 250fcfa partout sur l’étendue du territoire national. De même, la seule structure en droit de confectionner et de vendre ces carnets est la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels (Came), chargée d’approvisionner les formations sanitaires.
Cette mesure est à saluer à cause de ses nombreux avantages notamment le bon suivi de la santé de chaque citoyen, l’élimination des disparités entre les prix pratiqués dans les hôpitaux, et bien d’autres.
Cette réforme montre combien Talon et ses ministres sont les meilleurs élèves du poète français Lafontaine qui conseillait dans l’une de ses célèbres poésies, « ne laissez nul place où la main ne passe et repasse ».
Avec le pouvoir de la rupture, le peuple béninois doit s’attendre encore à plus de réformes les unes subtiles que les autres.

Edouard ADODE

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