La crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du coronavirus et renforcée par une crise économique bouleverse depuis un sacré moment les habitudes. A cela s’ajoutent, la débauche et la dépravation des mœurs. Les jeunes filles et jeunes dames deviennent les proies faciles pour des raisons de survies.
Plus besoin de sacrifier les yeux de la tête pour satisfaire sa libido. Le harcèlement a changé de camp au grand dam de la gent féminine. Des endroits spécifiques de la ville de Cotonou sont pris d’assaut par des femmes maquillées jusqu’aux orteils et qui marchandent leur sexe. La situation économique morose contraint ces jeunes filles et jeunes dames à céder au petit prix.
Les jeunes filles scolarisées à savoir élèves et étudiantes, aux éducations inachevées s’immolent au détour d’un verre ou en l’absence de leurs géniteurs. L’éducation sexuelle semble peser sur les parents et autres acteurs de la société civile, qui ont lâché du leste. Les médias nationaux et internationaux contribuent également à cette déperdition en offrant des programmes immoraux sans contenus digestes et qui touchent parfois à la pudeur.
Le sexe désormais à vil prix à Cotonou et ses environs. Ce n’est pas du leurre mais plutôt une triste réalité qui doit interpeller les familles, noyau de la société. La pauvreté et la misère ambiante dans lesquelles vivent certaines filles et jeunes dames les trahissent à opter pour la facilité: coucher pour se nourrir.
En dépit des nombreuses conséquences que revêtent ces actes, on note une prolifération des baisodromes, antichambres de la débauche. Ces lieux pullulent pratiquement dans toutes les villes du Bénin et sont fréquentés par des gens, les plus insoupçonnables de la République. La santé et la dignité des uns et des autres devraient préoccuper nos autorités au plus haut niveau. Impossible d’interdire l’usage du sexe mais possible de ramener les perdus à la raison. Leur vie en dépend!
Spero A. AKOVOGNON