TRAITEMENT DES TRAVAILLEURS AU BÉNIN
Nécessité de repenser la masse salariale
Le 1er mai de chaque année depuis, les travailleurs du monde entier toutes catégories confondues célèbrent la fête du travail. A cette occasion, les travailleurs marquent une pause pour repenser et analyser leurs conditions de vie et de travail.
Au Bénin, syndicats et travailleurs croissent leur regard sur des revendications légitimes et surtout celles liées à la masse salariale. La situation pécuniaire des travailleurs n’est pas reluisante au Bénin en l’occurrence dans les entreprises privées. Certains d’entre eux exerçant dans le secteur privé ne sont pas judicieusement traités en fonction de leur effort physique ou intellectuel fourni.
Au Bénin, le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (Smig) est fixé à 40 mille selon le décret n° 2014-292 du 24 avril 2014 portant relèvement du Smig.
Cette convention établie par l’État béninois constitue le salaire plancher, c’est-à-dire le plus bas salaire qu’un employé doit percevoir. Malheureusement le constat en grande partie, est tout à fait contraire aux dispositions légales au Bénin. En clair, selon l’article 61 de la Convention collective générale du travail applicable aux entreprises relevant des secteurs privé et parapublic en République du Bénin, sur le principe de rémunération, « aucun salaire ne peut être inférieur au salaire Minimum Interprofessionnel Garanti ( Smig) fixé par décret pris en conseil des ministres sur rapport du ministre chargé du travail après avis motivé du Conseil National du Travail ».
Parfois le licenciement des employés n’obéit pas toujours à des règles du code de travail tant dans le public que dans le privé. Plus loin, les personnes handicapées voient par moment le dossier de leur candidature rejeté.
Il est temps que les autorités en charge du travail repensent les conditions de vie des travailleurs.
Wilfried AGNINNIN
Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion