EDITO : Quid des exilés ?

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Ils sont nombreux à fuir le Bénin pour diverses raisons. Les uns poursuivis par la justice béninoise pour des actes qu’ils auraient commis et d’autres délibérément ont regagné l’hexagone pour ne pas être traqués. La période sensible qu’est la période de l’élection présidentielle tend progressivement vers sa fin et le pays reprend son rythme.

En vue de faciliter un climat apaisé et un environnement propice marqué par la liberté d’expression et le droit de militantisme, le gouvernement en générale et notamment, son chef en particulier, devra faire table rase du passé et ramener la balle à terre. Le chef de l’Etat Patrice Talon devra se mettre au-dessus de la mêlée pour être le véritable artisan de la paix et de la réconciliation tant recherchés.

Les béninois dans leur grande majorité attachent du prix à la sauvegarde de cet acquis qui fait du Bénin, une Nation enviée. En définitive, le peuple appelle de tous ses vœux à la paix des braves, une paix sincère qui épargnera le pays des coups bas politiques. Il est tant que les fils et filles du Bénin se donnent la main pour penser développement.

Le chef de l’Etat devra prendre cette décision politiquement difficile, mais socialement utile pour le pays. Les mauvaises langues diront qu’une telle décision lui pourrait être préjudiciable. Il faut que le Bénin prouve aux autres Nations de la terre qu’en dépit des malentendus, ses fils et filles réussissent à se pardonner et à se parler.

S.A.A

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