La Commission Électorale Nationale Autonome (Céna) ouvre, du 24 au 28 octobre 2025, la phase cruciale de réception des dossiers de candidature en vue des élections communales du 11 janvier 2026. Dotée d’une plateforme numérique innovante et d’un dispositif institutionnel renforcé, l’institution présidée par Sacca Lafia appelle les partis politiques à se présenter dans les délais, avec des dossiers complets, conformément aux exigences légales. Cette étape décisive marque l’entrée officielle dans le processus électoral, où rigueur administrative et crédibilité démocratique seront au cœur du dispositif.
S.A.A

La Céna a officiellement donné le top de l’enregistrement des candidatures pour le compte des élections communales et municipales de 2026. En effet, l’institution a rappelé son engagement irréversible à garantir des élections libres, transparentes et inclusives.
Dans son allocution, le président de l’institution, Sacca Lafia, a souligné que toutes les dispositions techniques, matérielles et humaines sont opérationnelles. « Nos équipes seront à pied d’œuvre pour accompagner efficacement les partis dans la formalisation de leurs candidatures », a-t-il rassuré. Cette année, le processus se distingue par l’introduction d’une plateforme informatique spécialement conçue pour accélérer et sécuriser le traitement des dossiers. Installée dans les sièges de tous les partis politiques, cette plateforme permet de générer automatiquement les formulaires par arrondissement, évitant ainsi les erreurs manuelles et réduisant considérablement les délais de vérification.

Un cadre légal strict et une exigence de complétude
La Céna rappelle que la déclaration de candidature se fait conformément au Code électoral. Chaque parti politique doit présenter des candidats dans l’ensemble des 546 arrondissements du pays, représentant 1815 titulaires et 1815 suppléants, soit 3630 dossiers individuels par parti. Les dossiers requis sont répartis en 4 pièces communes à fournir par le parti politique et en 8 pièces individuelles obligatoires pour chaque candidat. Toute candidature incomplète fera l’objet d’un refus d’enregistrement, sauf décision exceptionnelle du Conseil électoral qui peut autoriser un délai supplémentaire de trois jours pour régulariser les insuffisances. Selon la Céna, le processus se fait en trois étapes clés à savoir, le dépôt du dossier et la vérification immédiate, l’examen au fond sous 15 jours, la délivrance du récépissé définitif. La Céna met en garde contre les dépôts tardifs et les dossiers incomplets. Elle invite les partis à anticiper, afin d’éviter tout rejet technique irréversible. Le président Sacca Lafia a, par ailleurs, rappelé que « la crédibilité de ce scrutin se construit dès cette étape. Nous comptons sur le patriotisme et le sens de responsabilité des formations politiques pour respecter les délais et exigences légales ».
Une Céna résolument tournée vers l’efficacité

Grâce à la digitalisation du processus et à une préparation rigoureuse, la Céna se positionne comme le garant de l’intégrité électorale. La mise en place de la plateforme informatique et la répartition claire des sièges par arrondissement témoignent de sa volonté d’assurer un processus équitable et inclusif. En engageant ce processus avec transparence et modernité, la Céna réaffirme son rôle central dans le renforcement de la démocratie béninoise. L’enregistrement des candidatures est le socle de la compétition électorale.

Les prochains jours seront décisifs pour les partis politiques mais aussi pour la crédibilité du scrutin du 11 janvier 2026.



