Les tractations pour les élections législatives de janvier 2023 battent leur plein au sein des différentes formations politiques. Les acteurs politiques développent leurs manœuvres et astuces pour séduire les responsables de leurs partis politiques afin de se voir positionner sur les listes électorales. Dans la huitième circonscription électorale, c’est le branle-bas de combat au sein du parti de l’Union Progressiste (Up). Mais ce qui frise de l’affliction au sein de cette formation politique de la mouvance présidentielle, c’est le comportement de certains vétérans politiques qui mettent les batons dans les roues des jeunes.
En effet, le parti du baobab a réussi son ancrage dans la huitième circonscription électorale en général et la ville de Parakou en particulier, grâce au dynamisme et à la proactivité de certains jeunes leaders Up. Curieusement, des politicards se permettent de distinguer d’anciens de nouveaux adhérents. Si réellement les auteurs de ces idées moribondes aiment leur parti, ont-ils besoin de différencier un ancien d’un nouvel adhérent ? Si le nouvel adhèrent est plus populaire pourquoi ne pas profiter de lui que d’essayer de le combattre.
Malheureusement, la guerre de positionnement des candidats en vue de ces joutes électorales risque de fragiliser le parti. L’ambition primitive d’un parti politique est de conquérir le pouvoir et l’exercer. Ainsi, les militants sont appelés à travailler d’arrache-pied pour faire grandir leur parti. C’est pourquoi, l’on dit qu’en politique, c’est la multiplication et l’addition, et jamais la soustraction. Malheureusement, les militants qui se disent aînés du parti du baobab dans la huitième circonscription électorale semblent ne pas comprendre cette assertion.
Les jeunes leaders qui ont fait enraciner le parti dans la huitième sont en train d’être combattus. Pourquoi combattre ces jeunes leaders qui ont fait adopter le parti Up dans la huitième au lieu de les soutenir ? Autant de questions qui méritent des réponses. Mieux, ils sont même prêts à traiter avec les partis adverses afin de détruire les jeunes leaders Up de la huitième Ce. D’ailleurs, ils déclarent même qu’il “vaut mieux avoir un seul député avec nous en tête de liste que d’avoir plusieurs députés avec ses enfants”. Que veulent réellement ces militants ? Leurs propres intérêts ou celui du parti.
De toute évidence, ces jeunes leaders vraiment déterminés à faire rayonner le parti Up dans la huitième circonscription électorale afin d’accompagner le chef de l’État dans ses réformes structurantes pour le développement du Bénin. Au demeurant, le Président Patrice Talon et le président du parti Bruno Amoussou sont interpellés pour siffler la fin de la récréation de cette vieille habitude qui détruit à coup sûr, le parti Up.
Daniel KOUAGOU
