INVITATION DU CHEF DE L’ETAT AUX PARTIS POLITIQUES POUR LE DIALOGUE
Azannaï devant son propre piège ?
Comme annoncé par le Chef de l’Etat Patrice Talon lors de sa dernière sortie après les élections législatives du 28 avril dernier, il vient d’entamer le processus du premier acte du dialogue tant attendu entre acteurs politiques pour la décrispation de l’environnement sociopolitique. Ainsi, le chef de l’Etat a adressé une invitation aux partis politiques en difficulté y compris le parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï.
Si pour cette rencontre prévue pour le lundi 15 juillet prochain la présence de plusieurs partis politique est évidente, celle de Restaurer l’Espoir le semble moins. Puisque lors de la dernière sortie du président de ce parti Candide Azannaï, il a publiquement signifié qu’il n’aura pas à discuter avec le chef de l’Etat Patrice Talon. Car, selon l’analyse faite par l’ancien ministre de la défense, il ne sert à rien de faire un dialogue avec un dictateur. Il préconise la voie de la résistance jusqu’au bout.
Alors, maintenant qu’il vient d’être convié par le chef de l’Etat, le peuple attend de voir ce qui sera la réaction du philosophe de Jonquet face à cette invitation. Décliner l’invitation laissera la main libre aux autres de décider au nom de toute la classe politique, ce qui isolera davantage Restaurer l’Espoir dans sa résistance. De même, accepter cette main tendue pourra ressembler à un aveu de faiblesse du tout puissant de Jonquet et de toute la résistance. Cependant, s’il arrivait que tous les partis engagés dans la résistance boycottent cette rencontre, ils auraient donné raison au chef de l’Etat qui pourrait justifier sa bonne foi en face du monde entier.
Au demeurant, Azannaï se voit devant un dilemme qui demande humilité, sagesse et patriotisme.
Edouard ADODE