DEUXIÈME SESSION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL COMMUNAL,
Gogounou gagne un projet industriel avicole
Un seul point était à l’ordre du jour de cette session qui a duré plus de trois heures d’horloge et qui a connu la présidence du Maire Moutawakirou Gounignan le mardi 09 Octobre dernier.
Tout est parti d’une projection vidéo par les représentants du projet industriel avicole (PIA) au Bénin sur l’importation du poulet congelé par le Bénin. A cette étape, on retient que notre pays est le plus gros importateur du poulet congelé et parfois avarie. Ceci est une menace pour la sécurité publique.
C’est dans le but de trouver une solution à ce problème qu’est né l’initiative de ce projet. A cet effet la Commune de Gogounou s’est imposée à eux grâce aux critères pré définies.
Cet projet industriel avicole béninoise soumis à l’appréciation du conseil communal serait une image virtuelle de GLOBOAVES (une industrie avicole au Brésil) de Marcos Antonio Bertoli de la ville Sascavel dans l’État de PARANA. Ce projet Globoaves qui sera installé à Gogounou sera composé d’un abattoir, des unités d’industries aliments pour poulets, des couvoirs, des bâtiments pour poulets, etc sur une superficie de trente (30) hectares.
Dans son fonctionnement, ce projet industriel avicole produira(à abattre) 20.000 poulets de chair par jour et devra éclore 110.000 poussins par jour. Douze (12) tonnes d’aliments seront produits chaque heure grâce aux matières premières issues de la production du maïs et du sodja.
Ce projet industriel avicole prendra en compte toutes les questions environnementales et des investissements dans la commune permettant l’accès facile au site. D’un coup global de 19 milliards, la contre partie de la commune serait 15 à 20% du montant total du projet soit environ 3 milliards de nos francs. Pour l’heure, le conseil communal devra, après l’acceptation, identifié le site qui doit être proche d’un cour d’eau intarissable.
Gogounou, une commune d’un budget annuel d’environ un milliard pourrait il accepter ce projet aussi merveilleux ? C’était la question de certains conseillers. Très vite la première autorité communale a levé l’opacité de la situation. Pour lui, découragement n’est pas béninois, la charge est lourde certes, mais il faudrait aussi oser.
Ce projet industriel avicole aussi capital qu’il soit peut nous conduire à la recherche du financement au près des partenaires financiers dont le gouvernement dixit le premier Adjoint au Maire mr Seydou Bary TIDJANI. Il renchérit en démontrant que ce projet qui pourra employé des milliers de personnes est d’un avantage départemental voire sous régional. C’est ainsi que le premier adjoint représentant le Maire a recueilli l’avis de tous les conseillers présents et représentés lesquels ont adopté ce point à l’humanité.
C/SICAD
