« Nous voulons du sexe ». C’est le cri d’alerte des femmes kényanes vivant dans les maisons d’arrêts. Depuis leurs lieux de détention, elles n’ont pas hésité d’interpeller les autorités quant à leur envie d’avoir aussi un peu de plaisir sexuel. Selon les informations publiées sur le site news.phxfeeds.com, les détenues affamées de plaisir ont fait cette demande depuis 2014. Elles affirment que les lois actuelles n’accordent qu’un temps très limité à leurs conjoints et à leurs proches en visite, ce qui empêche toute forme d’intimité. « Le gouvernement à travers la direction des prisons kényanes, devrait introduire une loi qui permette aux femmes purgeant de longues peines de prison de jouir d’une intimité unique avec leurs maris en visite », a lancé Sofia Swaleh, une détenue qui purge une peine d’emprisonnement à perpétuité à la prison de Mtangani Gk à Malindi.
Wilfried AGNINNIN