LANCEMENT DES OUVRAGES “LES PAS D’ESPOIR” ET “365 JOURS AVEC LA SAGESSE BOUSSANKÉ (BOO)” : L’écrivain Cosme Orou-Logouma valorise la culture Boo

2 mois ago | Written by
2 690 vues
0 0

Photo de famille

Le samedi 9 mars 2024, le romancier béninois Cosme Orou-Logouma a lancé officiellement deux ouvrages. Le premier est intitulé “Les pas d’espoir” et le second, est titré “365 jours avec la sagesse Boussanké (Boo)”. À travers ces deux ouvrages, l’auteur valorise la diversité de la culture Boo. La cérémonie de lancement officiel s’est déroulée à l’Institut français de Parakou en présence des acteurs culturels, autorités politico-administratives, parents et amis de l’auteur.

Wilfried AGNINNIN

Participants

À travers le roman “Les pas d’espoir”, inspiré à l’occasion d’un voyage sur la voie de Kalalé, l’auteur Cosme Orou-Logouma entend contribuer à la valorisation de la culture Boo. C’est également une manière pour lui, d’appeler la jeunesse à garder toujours espoir malgré les circonstances de la vie.
Selon la représentante de la maison d’édition “Les Tambours Sacrés”, Marciane Eléonore Yehouessi, le livre “Les pas d’espoir” est une œuvre qui plonge les lecteurs au fond de la tradition africaine. Une belle histoire d’espoir qui naît après le désespoir d’un homme de pouvoir qui, au soir de sa vie, donne tout son avoir à un petit village pour reconquérir le pouvoir. A l’en croire, c’est une œuvre de fiction qui plonge dans les réalités de la culture Boo. De son côté, le représentant de la maison d’édition Stakebook Zimé Yérima, a fait savoir que l’ouvrage “365 jours avec la sagesse Boussanké (Boo)” est un recueil de 365 proverbes Boo.

Pour l’écrivain Cosme Orou-Logouma, les deux nouveaux livres donnent les mains pour traverser les moments du désespoir et d’espoir pour puiser dans les mines d’or de la littérature orale en milieu boo. Il a fait savoir que ce qui reste à l’Afrique c’est sa tradition pour illuminer ses pas vers le panafricanisme dans la fraternité. «‘’Les pas d’espoir ‘’ reste un appel à la reconstruction du continent noir avec nos propres valeurs en ayant bien sûr les yeux ouverts sur celles des autres. Mon souhait est que ce livre, donne le courage de ne pas perdre l’espérance dans les moments les plus difficiles de la vie et de croire que chaque pas échoué est une expérience pour un lendemain meilleur. Et surtout se dire qu’on peut devenir un bon fertilisant pour la nouvelle génération en cas d’échec et ou de trahison», a-t-il ajouté. L’écrivain Cosme Orou-Logouma est également auteur de “Une femme à deux maris, Théâtre, Editions Tambours Sacrés, Parakou, 2017” et “Kiana ou le couteau de la femme, Nouvelles, Editions Tambours Sacrés, Parakou, 2022”.

Présent à cette cérémonie de lancement, Sa majesté El-Hadj Zakari Yaru Garba roi de Babana, représentant l’empereur de Bussa au Nigéria, a salué le travail de l’auteur qui valorise la culture Boo. «Je suis très content de ce lancement, parce que la langue Boo est parlé au Nigéria. C’est une fierté de voir un frère qui a sorti un chef-d’œuvre assez émouvant. Les Boo de Babana et de Bussa seront très contents de l’écrivain Cosme Orou-Logouma», s’est-il réjoui. Il a promis faire la promotion de l’ouvrage une fois rentrée au bercail avant d’inviter les parents à envoyer leurs enfants à l’école pour être à l’image de l’auteur et pour développer la langue Boo.
À toutes fins utiles, contactez le +229 95 43 78 19/96 04 23 75 pour avoir les deux livres.

Résumé du roman “Les pas d’espoir”

Les pas d’espoir du romancier Cosme OROU LOGOUMA est une œuvre qui vous plonge au fond de la tradition africaine, une belle histoire d’espoir qui nait après le désespoir d’un homme de pouvoir qui au soir de sa vie donne tout son avoir à un petit village pour reconquérir le pouvoir.
Banèna, jeune étudiant noir en vacances loin de la ville, découvre et critique nuit et jour sa tradition. La route qui mène dans son village paternel n’est pas seulement un calvaire mais aussi et surtout, est l’expression de ce que vit le peuple. Une fois au village, le personnage principal se familiarise au quotidien des villageois et ne cesse d’apprendre auprès de Bah-Zon, son grand-père paternel. Grâce à cette nouvelle école familiale, Il découvre la preuve de la solidarité à travers les travaux champêtres dans le champ du chef de terre comme dans “Le dilemme” de Abdou SERPOS TIDJANI et la vertu des plantes pour sauver la vie humaine face à la morsure d’un serpent. Grâce à sa conception de l’amour qui conduit à une vie conjugale moderne, son grand-père ironise toujours en disant : ’’vous les jeunes d’aujourd’hui vous vous croisez les soirs et après les plaisirs de la nuit, vous vous mariez le lendemain matin, puis vous divorcez à midi’’. Face à cette manière de percevoir le mariage, Banèna s’engage à ne jamais accepter un mariage arrangé par deux familles et s’est trouvé une épouse selon son goût et non une épouse qui unit deux familles comme le préconise son grand-père. Dans son village, le jeune intellectuel croise, lors de son séjour un diplomate qui a perdu toute sa famille en une journée. L’amitié entre les deux amis devient une chance pour le village du jeune. La générosité du diplomate et philosophe fait du village la vitrine de son pays et positionne Banèna comme candidat aux élections présidentielles de Monsyap. Le jeune villageois candidat fait face à la trahison de son épouse qui sortait avec son premier opposant. Malgré la détention des preuves de l’infidélité de son épouse, Banèna garde le silence jusqu’à ce que cette dernière découvre elle-même les preuves de son infidélité et se donne volontairement la mort.

Sous le poids de la perte de son amour, le candidat veuf retourne dans son village sous le boubou de son grand père pour humer son haleine, boire à la source de la sagesse des grands chasseurs boussanké. Une fois au village, l’érudit Banèna qui autrefois était contre la thèse de son grand père Bah-Zon qui soutient le mariage comme l’union de deux familles se laisse sans mot aller à sa deuxième noce avec une jumelle sous l’initiative du vieil homme. La seconde jumelle rejoint aussi le même jour le diplomate sous la bénédiction nuptiale de Bah-Zon et les chansons ludiques et didactiques d’un griot et d’une griotte.
Le roman “les pas d’espoir” reste donc le retour à la source après les coups de la vie qu’ont reçu les deux personnages de ce roman. C’est donc le virage d’un village. Voici ainsi présentée la quintessence du roman “Les pas d’espoir”.

Article Categories:
A la une · Actualité · Littérature

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru