LEGISLATIVES DE 2019
L’opposition tient à esquiver impuissamment un gros piège !
L’opposition a encore donné de la voix. C’était à travers une conférence de presse tenue dans la soirée du lundi 18 février dernier par tous les ténors de l’opposition. Cette sortie a permis aux figures de proue de l’opposition de dénoncer ce qu’ils ont qualifié de ruse de la part du pouvoir dans le cadre de l’organisation des élections législatives du 28 avril prochain.
Tous les ténors de l’opposition ont répondu présents à cette sortie. Ainsi autour de la même table, Candide Azannaï, Boni Yayi, Nicéphore Dieudonné Soglo, Rosine V. Soglo et autres ont exprimé leur ras-le-bol. Entre autres pièges que ces anciens hommes et femmes politiques voient déjà de tout près, on peut citer le certificat de conformité des partis politiques et le processus de délivrance du quitus fiscal. Ils exigent qu’un certificat provisoire de conformité soit délivré à tous les partis ayant déjà déposé leur dossier auprès du ministre de l’intérieur.
Ces exigences et inquiétudes de l’opposition bien que fondées auront du mal à avoir un écho favorable. Car, la mise en exécution des recommandations de l’opposition irait certainement à l’encontre de la loi, ce qui semble rendre impossible le vœu de ces personnalités politiques qui aspirent faire blocage au pouvoir de la rupture dans les toutes prochaines années.
Ainsi, si les recommandations de l’opposition étaient des pièges vus par ces ténors, elle semble ne plus avoir la chance de l’esquiver avant le rendez-vous du 28 avril prochain. Dans ce cas, deux possibilités s’offrent désormais à l’opposition, soit elle s’abstient délibérément de participer aux prochaines joutes électorales, soit elle subit les affres de la loi selon la volonté du législateur.
Edouard ADODE
