Le gouvernement béninois continue de travailler pour une lutte efficace contre le terrorisme. A cet effet, il organise une formation sur la prévention de l’extrémisme violent, de la radicalisation et de la prolifération des armes légères au Sahel et dans les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest. Cette formation lancée le lundi 5 février 2024, réunit les acteurs de la Société civile et les Forces de Défense et de Sécurité (Fds).
Le Directeur de cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Abasse Olossoumaré, a fait remarquer que «la prévention de l’extrémisme violent, de la radicalisation et de la prolifération des armes légères devient un impératif pour chaque pays de la région». A l’en croire, cette formation a pour objectif d’améliorer les connaissances et les échanges d’informations entre le personnel de sécurité et les acteurs de la société civile en matière de lutte contre le terrorisme et la prolifération des armes légères dans sept pays d’Afrique de l’Ouest. Il s’agit, du Bénin, du Togo, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Mali et du Burkina-Faso.
Selon le Chargé d’affaires de l’Ambassade du Japon au Bénin, Ichijo Motonobu son pays apporte une contribution à ce projet de formation des acteurs par un financement d’environ 10 millions de dollars Us au profit du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) et le Centre Kofi Annan de formation au maintien de la paix. Ce soutien financier s’inscrit dans la droite ligne de la ferme volonté du pays à contribuer à la paix et à la stabilité en Afrique. L’Ambassadrice du Ghana au Bénin ainsi que le Commandant du Centre de formation ont aussi rappelé la nécessité pour les États de renforcer leurs capacités face aux défis du terrorisme.
Wilfried AGNINNIN
Source: Site du gouvernement béninois
