LUTTE CONTRE LE TERRORISME DANS LA SOUS-RÉGION : Quand les États ne sont pas prêts à se donner la main . La Cedeao au banc des accusés

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L’Afrique est attaquée depuis quelques années par les groupes armés terroristes. Dans la sous-région notamment au Bénin, au Togo, au Niger, au Nigéria, au Burkina-Faso et au Mali, le phénomène devient de plus en plus inquiétant. Chaque jour, l’on dénombre plusieurs dégâts matériels et humains dans le rang des populations ainsi que dans celui des forces armées de ces pays. Face à la montée en puissance de ces groupes armés terroristes, la mutualisation des forces des États africains en l’occurrence de la sous-région se présente comme l’unique solution pour vaincre ces adversaires sans foi ni loi. Cette union doit également passer par la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Wilfried AGNINNIN

La lutte contre le terrorisme en Afrique n’est pas l’affaire d’un département, ni d’un État. Au regard de son ampleur de plus en plus inquiétante, ce devrait être une lutte régionale voire continentale. Malheureusement, l’on est loin de cette réalité de l’unicité des forces. Les dirigeants africains notamment ceux de la sous-région ne sont pas prêts à mutualiser leurs énergies pour une lutte efficace contre le phénomène.

En effet, chaque fois l’on enregistre des dégâts matériels avec à la clé des décès. À tout ceci s’ajoutent des déplacés, des églises et écoles fermées, des enfants sans parents, les déplacements limités, les contrôles à l’intérieur de la région, des infrastructures publiques détruites et bien d’autres répercussions néfastes sur les communautés. Face à une situation de telle envergure, les États de la sous-région sont condamnés à se donner la main pour une lutte efficace. Mais c’est le contraire que l’on constate sur le terrain. La Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui devrait être la cheville ouvrière de cette union est passée à côté. Cette institution sous-régionale se contente de sortir des communiqués pour condamner ces attaques des groupes armés terroristes sans pour autant proposer des actions concrètes. Mieux, elle se concentre à envoyer ses émissaires en mission lors des coups d’État perpétrés dans certains pays sans aucune suite favorable.
Les Chefs d’État africains notamment de la sous-région doivent prendre leur responsabilité en main en mutualisant leurs forces pour lutter véritablement contre le terrorisme

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