OCCUPATION ILLEGALE DU SITE DE TOHOUE DE SEME-PODJI PAR LES VENDEURS DE BETAILS : Le préfet Akpotrossou rappelle les réfractaires à l’ordre

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Rappelés plusieurs fois à déguerpir le site de Tohoué qui abrite un marché illégal de bétail dans la commune de Sèmè-Podji, les vendeurs de moutons ne sont pas prêts à obtempérer. C’est du moins ce qu’à pu constater le préfet du département de l’Ouémé Marie Akpotrossou suite à une énième descente effectuée sur les lieux le lundi 13 septembre 2021, après celle effectuée le 8 septembre dernier. Mais l’autorité préfectorale n’est pas prête à baisser la garde jusqu’à ce qu’ils regagnent le nouveau site à eux réservé par le gouvernement, dans la commune de Zè. « Lorsque l’Etat prend une décision, celle-ci doit être exécutée. C’est après avoir fini de l’exécuter que l’on peut maintenant faire des doléances et être mieux écouté », a-t-elle fait savoir. A sa descente sur les lieux, Marie Akpotrossou a déploré le caractère récidiviste de ses commerçants. « Je ne suis pas contente de vous. Ici, ce n’est pas un marché, il faut écouter et respecter la décision du gouvernement. En tant que bons croyants, vous devez respecter celui que Dieu a placé devant vous », a déploré le préfet. Elle n’a pas manqué de sensibiliser ses interlocuteurs dans différentes langues notamment le français, le Fon et le Dendi afin de leur faire revenir sur leur décision. Elle a, par ailleurs, renseigné que la police se chargera d’arrêter toutes les personnes qui refuseront de se plier à la mesure.

De leur côté, les vendeurs de moutons ont, au nom de leur président Arouna Moumouni et de la représentante des femmes, Djémilath Idohou, rassuré ne pas être contre la décision de déguerpissement du gouvernement. Ils se disent même être prêts à quitter les lieux dans l’immédiat. Cependant, ils ont plaidé pour que leur nouvel emplacement soit dans la commune de Sèmè-Podji et non à Zè. A les en croire, le site de Zè est trop éloigné pour leurs clients qui pour la plupart habite dans les départements de l’Ouémé-Plateau et au Nigéria.

Samira ZAKARI

Source : Quotidien “La Nation”

 

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