PARAKOU : La nouvelle igname toujours disponible, mais coûte chère

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Depuis la sortie des ignames en juin, revendeurs et consommateurs se plaignent de leur prix élevé. Le prix du tas de trois tubercules qui varie entre 1500 à 4000 Fcfa dans les marchés de Parakou, n’encourage pas les consommateurs à en acheter. Ils espèrent néanmoins que le prix connaîtra une amélioration.

Abdoul Raouf Séro TOSSOUNON et Lucresse OKOUIDJO (Stgs)

Les tubercules d’ignames sont chers actuellement et les populations en consomment moins dans la cité des Koburu. Adam Nafissa est une revendeuse d’ignames au marché Guèma de Parakou. Elle explique que la cherté de l’igname vient du fait que ce produit n’est pas encore disponible en grande quantité auprès des producteurs. « Le prix de l’igname varie selon la qualité. Il y a les ignames dont le tas de trois tubercules est à 1500, d’autres 2 000f, 3000f ou 4000f. Nous achetons les ignames à Kabo. Le sac d’ignames est cher, 80 000 Fcfa voire 90 000 Fcfa. Donc nous vendons en fonction du prix du sac afin d’avoir de bénéfices. Ce n’est pas encore disponible en grande quantité c’est pourquoi, c’est cher.», a fait comprendre Adam Nafissa. Boukari Sylifath est aussi revendeuse d’ignames, au marché Arzèkè de Parakou. Elle évoque la même cause que Nafissa et ajoute que la clientèle est faible.

Amadou Rékia est une consommatrice qui a déjà acheté une fois le produit depuis sa sortie. « J’ai acheté les ignames une seule fois depuis leur sortie. L’igname est vraiment chère parce que j’avais pris à 3000 Fcfa le tas de trois tubercules. J’espère que le prix va finir par baisser pour qu’on puisse consommer suffisamment. Avec le prix actuel, tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter les ignames. », a-t-elle laissé entendre. Tout comme Rékia, Mariame a effectué son premier achat d’ignames. « C’est la première fois que j’achète l’igname. J’ai acheté le tas de quatre petits tubercules à 2 500Fcfa. Quand ça sort nouvellement, ça nous motive à aller acheter. Mais là, il faut que le prix baisse.», a-t-elle souhaité.

En attendant que les prix connaissent une amélioration, le marché de l’igname est d’abord désert.

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