POLEMIQUE AUTOUR DES INSCRIPTIONS EN PREMIERE ANNEE A L’UP : Entre réformes et réalités sur le terrain

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POLEMIQUE AUTOUR DES INSCRIPTIONS EN PREMIERE ANNEE A L’UP 

Entre réformes et réalités sur le terrain

La rouverture des portes des universités publiques du Bénin vient d’être officiellement lancée le mardi 22 octobre dernier à l’Université Nationale de Kétou. Mais avant, étudiants et enseignants ont repris le chemin des amphithéâtres le 14 octobre dernier selon le calendrier de l’année académique 2019-2020.

A l’Université de Parakou, cette rentrée est marquée par une nouvelle réforme sur les modalités d’inscription en première année dans les différentes facultés. Une première qui sème déjà des controverses dans le rang des nouveaux bacheliers.

En effet, le gouvernement de la rupture à travers son ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a exigé aux différents candidats à l’examen du baccalauréat d’effectuer un choix de filière dans les établissements de formation supérieure. Ce qui a été fait avec succès. Mais une fois à l’université, les nouveaux bacheliers désireux de s‘inscrire à Parakou se sont trouvés face à une nouvelle exigence de dépôt de dossier de candidature dans les facultés assortie d’une quittance de 2 000 F cfa avant leur admission dans les établissements.

Une procédure rendue officielle à travers une note de la ministre de l’enseignement supérieur Eléonore Ladékan Yayi. Mais chose curieuse qui attire l’attention de tous, est le démarrage des cours en première année dans certaines facultés. Alors qu’en réalité, il est prévu un traitement desdits dossiers avant toute activité pédagogique. Parlera-t-on d’une charrue placée avant les bœufs ? Malin qui le dira ! Osera-t-on remettre en cause des réformes trop poussées et mal tissées ?

D’ailleurs, des voix s’élèvent déjà du côté des associations estudiantines pour dénoncer cette réforme. Et pour l’heure, elle semble piétiner et accoucher d’une souris.

Au regard de ce méli-mélo, le gouvernement devra tenir compte de certaines réalités du terrain avant la mise en œuvre de toute réforme. Car, l’on est en mesure de se demander ce que le gouvernement poursuit réellement à travers cette nouvelle réforme à l’Université de Parakou. Repenser cette nouvelle réforme, traduirait la vision claire des décideurs.

Wilfried AGNINNIN

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