POLITIQUE DE PROTECTION DES INFRASTRUCTURES D’INFORMATION CRITIQUES : L’Asin et le Pitn2r sensibilisent les utilisateurs du cyberespace béninois

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Le lundi 18 décembre 2023, la salle de réunion de la préfecture de Parakou a accueilli un atelier de vulgarisation de la Politique de Protection des Infrastructures d’Information Critiques (Ppiic). Cette initiative est portée par l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (Asin) avec la collaboration du Projet Intégré de Transformation Numérique des Régions Rurales (Pitn2r), financé par la Banque Mondiale (Bm). L’objectif est d’assurer un bon niveau de sécurité des infrastructures d’information critiques en République du Bénin.

Aboubakar FAÏSSAL (Etd Cfoman-Daabaaru)

Les infrastructures d’information critiques jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement de l’État, de l’économie et de la société en général. Une attention particulière doit donc être accordée à ces dernières en raison de ce que leur destruction peut avoir d’énormes impacts pour un pays. C’est pour parer de façon efficace aux attaques malveillantes, des perturbations que cet atelier a été initié.

Selon Roland Aïkpé, représentant de l’Asin, l’objectif de cette politique est d’assurer «un bon niveau de sécurité des infrastructures d’information critiques, partager les rôles et responsabilités de toutes les parties prenantes». A travers cette initiative, ils espèrent renforcer donc les mesures de sécurité des structures déjà implémentées. C’est pourquoi selon lui, il faut vulgariser cette politique afin que chaque partie prenante puisse «se l’approprier et l’implémenter selon leur agenda des années à venir». À l’issue de cet atelier, Roland Aïkpé espère que les opérateurs des infrastructures d’information critiques puissent s’approprier de cette politique et implémenter les exigences qui sont dans cette dernière.

Dans son allocution, le coordonnateur du Pitn2r Zimé Tamou Sounon a notifié que son projet vise à «renforcer l’accès au débit des communautés rurales ciblées, d’améliorer l’utilisation des solutions numériques pour renforcer l’efficacité de certaines chaînes et l’inclusion financière numérique». Dans le but d’épanouir les contrées les plus lointaines et isolées, le projet travaille à ce que l’accessibilité de la téléphonie mobile soit une réalité dans ces localités. Ensuite, il a précisé que ce projet qui durera 5 ans, prend en compte 34 communes du Bénin notamment dans le département du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora, de la Donga, des Collines et la commune de Djidja dans le Zou. C’est pourquoi il trouve nécessaire, l’implication des élus locaux dans cette initiative afin qu’ils puissent à leurs tours, aider à vulgariser cette activité dans leurs communes respectives.
À son tour, le représentant du préfet, Sanni Bayé Bio a affirmé que cette séance relève d’une importance capitale. Selon lui, tous les secteurs sont aujourd’hui impactés par le numérique. À cet effet, il a salué la vision du président Patrice Talon, qui, à sa prise de pouvoir, annonçait qu’il ferait du Bénin, une plateforme numérique de l’Afrique. «Le Bénin a ainsi investi et continue d’investir de lourdes sommes pour faire du numérique, une mesure de transformation de notre économie», a-t-il confié. Pour finir, il a notifié que chacun a un rôle à jouer aux côtés de l’État pour permettre la résilience de ces infrastructures.

À noter que cet atelier a connu la présence de plusieurs autorités pilitico-administratives notamment le Secrétaire Exécutif (Se) de la mairie de Parakou Hyacinthe Elégbédé, des maires, adjoints au maire du Borgou et bien d’autres.

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