Une délégation des membres de l’Observatoire de la Déontologie et de l’Éthique dans les Médias (Odem) était face aux professionnels des médias du groupe de presse Daabaaru, le mercredi 19 juin 2024. C’est à travers une séance d’échange qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée d’accompagnement des Médias béninois pour le respect des principes éthiques et déontologiques de l’exercice du métier de journalisme au Bénin. L’occasion a été également saisie pour inviter ces professionnels des médias à œuvrer pour que les élections de 2026 se déroulent sans anicroche.
Jean-Baptiste FAMONMI (Stg)
C’est une tournée qui vise la revalorisation de la profession du journaliste pour rappeler de façon sempiternelle aux professionnels des médias que l’échéance de 2026 n’est plus loin. Cette tournée intitulée ’’2026 n’est pas loin’’, a permis aux membres de l’Odem de rappeler aux journalistes de Daabaaru qu’ils doivent renforcer la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble au Bénin.
Pour Patrick Djossou, président de la commission télévision de l’Odem, «ce qui nous unit, c’est d’abord que nous avons l’information qui est une denrée chère et qui peut se retrouver comme une arme de destruction massive quand on l’utilise comme la triste radio des mille collines au Rwanda. Mais qui peut se retrouver comme une arme de construction massive quand nous l’utilisons correctement». Les journalistes ont eu droit à des réponses à leurs préoccupations afin de savoir les comportements à tenir dans l’exercice de leur fonction. Le conseiller à l’Odem Patrick Djossou, a rappelé dans ses propos que «la déontologie nous pousse à donner des informations. Mais l’éthique nous pousse à donner des informations qui n’enflamment pas. Nous sommes entre ce marteau et cette enclume».
Pour sa part, Germain Akouete, Président de la commission de la Technologie de l’Information et de la communication (Tic), a exhorté les professionnels des médias du Bénin en ces temps où l’on s’achemine progressivement vers une période très sensible des élections de 2026 au professionnalisme. «Que la conscience guide un peu notre plume», a-t-il appelé. Dans la même lancée, il a invité les journalistes à garder un œil sur le Code de Déontologie et d’Éthique dans les médias lors de la rédaction de leurs papiers. «Pendant que j’écris, je vais voir si mon angle respecte le code. Si on peut le faire, ça va nous éviter beaucoup de problèmes», a ajouté Germain Akouete.
Le rédacteur en chef du quotidien Daabaaru Wilfried Agninnin se réjouit des échanges avec la délégation qui ont été fructueux. Pour lui, la satisfaction est à son comble quant à la qualité des débats. Il a, pour finir, pris l’engagement au terme des échanges à améliorer les productions qui se feront désormais en termes de traitement de l’information pour la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble dans le cadre des élections générales de 2026.
A noter que le même exercice a été fait à Fraternité Fm et à la Srtb ex Ortb Parakou.