La prestigieuse cérémonie de la rentrée solennelle du collectif Alafia-Fifa s’est tenue le samedi 17 février 2024 dans un hôtel de la ville de Parakou. Au cours de cette cérémonie, il a été procédé au lancement des actions de la mandature 2023-2025. Plusieurs activités ont meublé cette cérémonie.
Aboubakar FAÏSSAL (Etd Cfoman-Daabaaru)
Les premières pages de la mandature 2023-2025 du collectif Alafia-Fifa ont été écrites. Au cours de cette cérémonie, le collectif a célébré ses réalisations passées et discuté des projets à exécuter pour le compte de cette mandature.
Pour le compte de cette mandature, le collectif Alafia-Fifa entend exécuter quatre projets. Le projet phare est l’École Mobile des Agents Créateurs de Changement et d’Impact (Emacci). C’est un programme de volontariat qui va s’étendre sur un an. Ce projet fonctionne comme une école itinérante dans toutes les communes du Bénin pour implémenter le développement dans ces communes. L’objectif de ce projet est de compléter les formations académiques par des formations professionnelles, renforcer les connaissances dont les volontaires auront besoin pour s’insérer dans le tissu économique et de développer les capacités professionnelles de ces derniers pour saisir des opportunités. Il a pour cible, les jeunes diplômés ou non, les entrepreneurs, les personnes en quête de transformation personnelle. Au terme de cette mandature, le collectif Alafia-Fifa entend sortir 500 jeunes de la précarité à travers ce projet pour un développement inclusif de toutes les communes du Bénin. Après ce projet, d’autres seront également exécutés. Il s’agit entre autres du projet mon Ambition ma Patrie, du projet Adhésion et Représentation et enfin du projet Enquête d’opinion.
En termes de plaidoyers, le collectif Alafia-Fifa milite pour la création du Fonds National de Développement de la Jeunesse et de l’Enfance (Fndje) en passant par le mécanisme d’actionnat. En ce qui concerne le mariage, le collectif propose la modification du code des personnes et de la famille. Il faut donc, selon eux, reconnaître la dot comme mariage coutumier sous le régime du pacte civil de solidarité. Restant toujours dans la logique des plaidoyers, il s’est également intéressé au volontariat. A ce niveau, il suggère le vote d’une loi sur le volontariat au Bénin. Le dernier plaidoyer quant à lui, a été axé sur l’administration publique. Pour ce point, il recommande une organisation administrative et la professionnalisation des secteurs et acteurs.
Se prononçant, le coordonnateur du collectif Alafia-Fifa Olivier Noukpokinnou a souligné que ce collectif est un mouvement citoyen qui travaille au Bénin depuis quelques mois pour un développement inclusif. «Notre ambition, c’est de faire rayonner le Bénin sur le plan de développement inclusif», a-t-il laissé entendre. Par la suite, il n’a pas manqué de rassurer ceux qui veulent adhérer, que le collectif Alafia-Fifa est ouvert à tout le monde. «Les personnes qui sont intéressées et qui veulent travailler pour le développement inclusif sont invitées à nous rejoindre», a confié Olivier Noukpokinnou. Il a fait savoir, dans la même logique, que ce collectif veut convaincre par les actions. Sur ce, il invite ceux qui n’y croient pas, à un peu de patience avant de tirer des conclusions. Lesquelles conclusions seront d’office positives. Olivier Noukpokinnou s’est en fin de compte dit très satisfait en raison de ce que les jeunes ont favorablement répondu à l’appel. Ceux-ci ont apprécié l’engagement de ce collectif à travers les différents projets annoncés, les ambitions, objectifs et bien d’autres.
Séduits par les différents projets portés par ce jeune collectif, les participants ont salué cette initiative. Ils ont relevé que cette initiative était présentée de façon concise et précise. Ainsi, il n’ont pas manqué d’affirmer leur volonté, leur engagement, leur motivation à adhérer à ce collectif. «Compte tenu de l’importance des thèmes développés, je me suis trouvé au cœur, je suis sidéré», a laissé entendre Mouhamadou Alassane Séidou, conseiller municipal de Parakou. Il souhaite ainsi être l’ambassadeur de propagande des thèmes développés. Pour Gildas Azomahou, Directeur du Centre d’assistance juridique et d’Éducation aux Droits Humains (Cedh), le collectif Alafia-Fifa, à travers les différents plaidoyers présentés, montre qu’il a «pris en compte le Bénin dans son originalité, dans sa source». Pour finir, il a rassuré que ces attentes ont été satisfaites tout s’affirmant volontier à accompagner ce collectif. Mouftaou Gado ne dira pas le contraire lorsqu’il affirme être très heureux d’avoir libéré un peu de son temps pour être là. Il trouve que ce collectif peut apporter un changement significatif au Bénin à travers les différents projets. Mouftaou Gado s’est, en fin de compte, dit prêt à mettre de son expérience pour accompagner cette initiative naissante.
