PRÉSENTE À LA 68E SESSION DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME AUX USA : La Fondation Batonga plaide pour le financement des questions de genre en Afrique

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Directrice Exécutive (De) de la Fondation Batonga Codou Diaw

 

Organisation africaine engagée dans la défense des droits des femmes, la Fondation Batonga a participé du 11 au 18 mars 2024, à la 68ème session de la Commission de la Condition de la Femme (Csw). Il s’agit de la plus grande instance onusienne dédiée à la promotion de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes.

À cette occasion, Ella Wama Mara, Directrice Pays Bénin de la Fondation Batonga a, au nom du mouvement de plaidoyer “Nos voix comptent” lancé par la fondatrice de cette Fondation Angélique Kidjo, plaidé pour le financement adéquat des organisations intervenant dans les questions d’égalité genre au niveau des pays de l’Afrique francophone subsaharienne et particulièrement les pays du Sahel et la région des Grands Lacs.

Selon Ella Wama Mara, «Nous ne pouvons pas parler de l’autonomisation sans parler de financement et ce dont nous avons besoin, ce sont des financements flexibles qui renforcent nos organisations pour les rendre résilientes et qui prennent aussi en compte le bien-être et la sécurité des féministes qui sont au premier rang de la lutte pour le droit des femmes». Face aux menaces et harcèlement que subissent au quotidien les féministes dans leur combat, Ella Wama Mara pense que l’accompagnement financier des bailleurs s’avère indispensable pour l’atteinte des objectifs. Le constat est que des femmes et filles payent le prix fort des problèmes sécuritaires dans les États. Et dans ces situations, elles ont fort besoin du soutien des organisations mais « malheureusement c’est en ce moment, les organisations ne reçoivent plus des financements parce que les bailleurs alliés à des pays sont en désaccord avec les pays concernés. C’est le cas des pays sahéliens actuellement ».

À l’en croire, le Bénin fait partie des rares pays de l’Afrique francophone à mener une lutte farouche pour la défense des droits de la femme. D’où la présence de la Vice-présidente de la République Mariam Chabi Talata, de la ministre des affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifodé et de la Présidente de l’Institut National de la Femme (Inf) Huguette Bokpè Gnacadja à ces assises pour porter le plaidoyer du gouvernement béninois.

Par ailleurs, au regard des actions que mène déjà le Bénin en faveur de l’amélioration des conditions de vie de la femme, «nous avons plaidé pour que le Bénin soit co-lead de la coalition d’action sur les droits de la santé sexuelle et reproductive vu toutes les avancées que connaît notre pays sur les questions de droits de la santé sexuelle et reproductive. Nous avons plaidé aussi pour plus de proximité des organismes onusiens de soutien aux organisations féministes de nos pays. Aussi, avons-nous plaidé pour que les collectes des données que nous avons faites qui ont débouché sur la recevabilité féministe et dont les chiffres montrent qu’à peine 1% des financements orientés genre parviennent réellement à nos pays, soient étendues à d’autres pays de notre sous-région Afrique francophone afin que notre plaidoyer soit soutenu par les données probantes, a fait savoir Ella Wama Mara.

Il faut noter qu’à travers le mouvement “Nos voix comptent”, la Fondation Batonga est membre du groupe de travail suivi et recevabilité du forum génération égalité. Ce mouvement porte la voix des filles et femmes des pays d’Afrique francophone subsaharienne en vue de la prise en compte de leurs besoins et priorités.

Etait présente également à cette rencontre la Directrice Exécutive (De) de la Fondation Batonga, Codou Diaw.

Samira ZAKARI

 

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