PROJET PIPELINE EXPORT NIGER-BÉNIN
Préfets et maires des départements et communes concernées outillés
« Je voudrais vous inviter à garder à l’esprit l’intérêt de notre pays à abriter cette infrastructure d’envergure et jouer pleinement, chacun en ce qui vous concerne, le rôle qui est le sien pour une mise en œuvre aisée de ce projet qui contribuera au renforcement du tissu économique, source d’une croissance économique soutenue et au rayonnement du Bénin à l’international ». Tels ont été les propos du ministre de l’Eau et des Mines Samou Séidou Adambi le mardi 3 mars dernier à l’Infosec de Cotonou lors de la séance de sensibilisation des préfets et maires des départements et communes traversés par le pipeline Export Niger-Bénin. Il était question d’outiller ces autorités sur le projet et sur le contenu de sa loi.
Claude Cocou Olympio, coordonnateur de la Cellule Juridique ad’hoc de la Présidence de la République Achille Adjéniya, point focal Pipeline Niger-Bénin, ont, au cours de la séance co-animée par le ministre Samou Séidou Adambi, mis un accent particulier sur l’implication et le rôle des préfets et maires dans la réussite du projet, notamment dans la procédure d’expropriation des terrains nécessaires au projet, mais aussi dans la mise à disposition des terrains à titre temporaire pour les aires de stockage et de base-vie durant les travaux de construction du pipeline.
D’un coût global de 608 milliards de F Cfa, et entièrement financé par la société Wapco Bénin, le projet de pipeline export Niger-Bénin d’une longueur de 2 000km dont 675 sur la section béninoise traversera les départements de l’Ouémé, du Plateau, des Collines, du Borgou et de l’Alibori. Il concerne 17 communes dont Sèmè-Kpodji qui accueille la station terminale ; Tchaourou et Gogounou où seront construites les deux stations de pompage prévues sur le tronçon béninois du pipeline.
A noter que le projet créera environ 2 500 emplois durant la phase de construction prévue pour durer deux ans et entre 300 et 500 emplois permanents durant la phase d’exploitation.
Wahabou ISSIFOU
