La police républicaine a annoncé une nouvelle répression contre les infractions routières le 7 février 2024. Elle concerne entre autres le non-port de casque, l’excès de vitesse et le non-respect des feux tricolores. Annoncée pour démarrer en mars 2024, cette répression suscite diverses réactions dans le rang des usagers de la route de Parakou. A quelques jours du démarrage de cette opération, ceux-ci se préparent à se mettre à jour. Lisez plutôt.
Aboubakar FAÏSSAL (Etd Cfoman-Daabaaru)
Sadeck Yarou
«Pour cette répression contre les infractions routières annoncée, je me suis déjà apprêté pour ne pas aller contre la loi. Cela voudrait dire qu’à chaque fois que je sors de la maison avec ma moto, j’ai avec moi, ma carte, les papiers de la moto et surtout mon casque. Cela seul ne suffit pas, je me dois également de respecter le code de la route. Je suggère que les agents de la sécurité sachent comment intercepter ou interpeller un individu au cas où ce dernier est en infraction. C’est-à-dire si la personne n’a pas respecté les règles instaurées et connues de tous, qu’on l’arrête avec prudence. Il ne faut pas vouloir coûte que coûte arrêter celle-ci et aller créer d’autres accidents».
Jean Moussa
«Je ne sais vraiment quoi faire. Selon moi, ils devraient seulement appliquer le port de casque. Si l’objectif est de réduire les vols de motos, je pense que l’objectif ne serait pas atteint puisque quelqu’un peut voler la moto avec les papiers. Le seul moyen, c’est de contrôler les motos qui entrent par le Nigéria. J’invite vraiment le Ddpr à donner un ultimatum de trois mois afin qu’on puisse se préparer en conséquence».
Abdou Farid Bio
«Vraiment c’est compliqué surtout avec ce délai très court avant le démarrage. Déjà dans deux jours seulement. On fait quand même l’effort d’être à jour même si ce n’est pas à toutes les conditions. Je suis dans les courses pour faire ma plaque».
Djibril Ismaïl
«Je dirai que tout est presque au top de mon côté. Tous les papiers de la moto sont là, la plaque également. Donc rien de grand à faire de mon côté. Ce qui me reste juste à faire, c’est peut-être de chercher un deuxième casque pour mes frères que je vais remorquer de temps à autre. Toutefois, il me plaît de demander très respectueusement à la direction de la police républicaine de revoir encore le délai, car, ce n’est pas encore ça. L’annonce a été subite. En prorogeant le délai, chacun pourra se mettre à jour».