RÉPRESSION DES INFRACTIONS DU CODE DE LA ROUTE À COTONOU ET ENVIRONS : Des citoyens saluent la mesure et font des suggestions

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Les communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi ne sont pas en marge de l’opération de répression des infractions du code de la route en cours depuis le 1er mars 2024, sur toute l’étendue du territoire national. Une opération au cours de laquelle des agents de la police républicaine sont déployés sur l’ensemble des axes routiers pour arraisonner des usagers non en règle. Ainsi, un mois après le démarrage de cette première phase, des usagers de la route apprécient et font des suggestions.

Samira ZAKARI

Brice Fanou

«Pour moi honnêtement, c’est une très bonne guerre. Moi j’apprécie énormément la rigueur et la fermeté avec lesquelles nos autorités policières à divers niveaux s’occupent de cette affaire. Le but principal c’est notre sécurité. Et je voudrais bien que la population arrête de se plaindre de cette situation. Si nous ne nous offrons pas un strict minimum de sécurité, ce n’est pas une tierce personne qui le fera à notre place. Merci beaucoup».

Moudachirou Orou Guessou
«Concernant cette opération qui a commencé depuis quelques semaines sur le territoire national, je peux dire que c’est une décision que tout bon citoyen et surtout responsable doit applaudir. Et je vois que le gouvernement a pris cette décision pour le bien des populations en réduisant de nombreux cas d’accident qui pourraient conduire à la mort. Qui porte son casque, se protège. Qui respecte le code de la route, respecte les autres usagers de la route et réduit les cas d’accidents».

Reine MEGNISSÈ

«Personnellement, je pense que ce n’est pas mal de nous obliger à porter les casques. Mais si les forces de l’ordre peuvent mettre un peu de l’eau dans leur vin en diminuant la violence comme on le lit sur les réseaux sociaux, ce serait bon».

Bricette Codjo

«La mesure est à saluer, cela prouve que le gouvernement est soucieux du bien-être de ses citoyens. Cependant, les policiers ne doivent pas profiter de la situation pour rançonner les pauvres populations. En plus, il faut revoir la façon dont les engins saisis sont conservés dans les commissariats. Les images qui circulent sur les réseaux sociaux ne sont pas agréables».

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