SÉCURITÉ ROUTIÈRE : Tous les pays appelés à en faire une priorité nationale

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Les cas d’accidents de la route deviennent de plus en plus récurrents dans le monde. Selon l’Organisation des Nations-Unies (Onu), « avec près de 1,3 million de victimes chaque année, les accidents de la route coûtent à certains pays jusqu’à 3% de leur Pib annuel et sont la principale cause de décès des jeunes de 5 à 29 ans dans le monde ».

Au cours d’une réunion de haut niveau sur la sécurité routière tenue le jeudi dernier, le président de l’Assemblée Générale (Ag) de l’Onu, Abdulla Shahid, a souligné que les statistiques « décourageantes et inquiétantes sur la sécurité routière peuvent… [et] doivent changer ». À l’en croire, cette réunion est un grand pas pour renverser la tendance. « La réunion d’aujourd’hui est une plateforme essentielle ainsi que l’occasion pour renforcer la volonté politique, accroître les investissements et tirer les leçons de nos expériences acquises », a-t-il déclaré en ajoutant qu’elle permet également d’accélérer la mise en œuvre du plan mondial pour la décennie d’action pour la sécurité routière, qui a débuté l’année dernière. « La sécurité routière relève du droit universel à la santé. La sécurité est primordiale […] Le plan mondial peut jouer un rôle essentiel pour réduire le nombre de décès et stimuler le développement », a indiqué le président de l’Ag de l’Onu.

Par ailleurs, le Secrétaire Général (Sg) de l’Onu, António Guterres, a rappelé que les accidents mortels de la route étaient étroitement liés à l’insuffisance des infrastructures, à une urbanisation non planifiée, à des systèmes de santé laxistes et à des inégalités persistantes, tant au sein des pays qu’entre eux. « Les accidents de la route peuvent faire basculer des familles entières dans la pauvreté soit par la perte d’un soutien de famille, soit par les coûts associés à la perte de revenus et aux soins médicaux prolongés », a-t-il laissé entendre. De même, il a souligné les objectifs de la déclaration politique adoptée lors de la réunion, à savoir réduire de moitié le nombre de morts et de blessés sur les routes d’ici 2030 et promouvoir une mobilité durable avec la sécurité au cœur. « Nous avons besoin d’une action plus ambitieuse et urgente pour réduire les risques les plus importants – tels que les excès de vitesse, la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de toute substance psychoactive ou drogue, le non-port de la ceinture de sécurité, du casque et des dispositifs de retenue pour enfants, les infrastructures routières et les véhicules dangereux, la mauvaise sécurité des piétons et l’application insuffisante du code de la route », a préconisé le Sg de l’Onu.

Daniel KOUAGOU

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