SENSIBILISATION SUR LA CYBERCRIMINALITÉ AU BÉNIN : L’Association culturelle Sassiara prépare une pièce théâtrale 

3 mois ago | Written by
1 056 vues
0 0

Lors de la répétition

L’Association culturelle Sassiara de Parakou organise depuis le 29 janvier 2024, l’atelier-recherche-création sur la pièce de théâtre “Silence Perfores ou Algorithme”. Les séances de répétitions se déroulent à l’Institut français de Parakou et permettront de monter à la fin une pièce théâtrale sur la question de la cybercriminalité au Bénin. 

Wilfried AGNINNIN

 

Une pièce théâtrale sur la cybercriminalité au Bénin sera bien disponible. Pour y arriver, les différents acteurs mettent déjà les bouchées doubles pour la concrétisation de ce projet. C’est ce qui justifie d’ailleurs l’organisation de l’atelier-recherche-création à l’institut français de Parakou.

Pour Gildas Mahussi Agossoukpè, Président et Directeur artistique de l’Association culturelle Sassiara de Parakou, cette activité traite un texte de l’auteur Thibaut Lopez Faïzoun sur la cybercriminalité. L’objectif de ce travail, vise à questionner, fouiller, revisiter ce texte que ce jeune auteur béninois vient d’écrire sur la cybercriminalité pour l’aider à améliorer son travail. «Pour ne pas rester entre les quatre murs pour parler de ce thème très sensible qui concerne tout le monde au Bénin et ailleurs, nous avons décidé de réunir dix comédiens et quinze stagiaires sur ce projet. Cela nous permettra de cogiter ensemble pour qu’on puisse donner notre vision, notre vécu sur ce sujet. Parce que c’est un sujet qui est propre à tous les béninois aujourd’hui dans chaque quartier, dans chaque maison ou dans chaque cercle d’amis, il y a un présumé cybercriminel ou quelqu’un au moins qui connait un présumé cybercriminel», a-t-il précisé. Le Président Gildas Mahussi Agossoukpè a rappelé que le samedi 10 février prochain, un spectacle grand public sera organisé à l’Institut français de Parakou pour la restitution de l’atelier.

Mou-Barak Dango, artiste comédien à Parakou, participant à cet atelier, a salué cette initiative de l’Association culturelle Sassiara et de l’auteur Thibaut Lopez Faïzoun. Selon lui, ces séances ont permis de partager les expériences, de donner le meilleur d’eux-mêmes et de recevoir des autres acteurs culturels. «J’ai beaucoup aimé le texte, la manière dont nous travaillons avec les comédiens et les responsables. J’apprends des amis, des collègues et je donne le meilleur de moi-même pour pouvoir atteindre les objectifs fixés», s’est-il réjoui.

Selon Thibaut Lopez Faïzoun, comédien, metteur en scène et auteur de ce texte, il s’agit de se poser des questions et d’exposer la situation de la cybercriminalité dans tous ses aspects. «Il faut aborder cette question sensible de la cybercriminalité au Bénin pas comme les autres, mais plutôt avec plus de subtilité pour que les citoyens puissent s’interroger sur les causes, manifestations et conséquences. Pour moi, il ne s’agit pas de prendre position, mais de poser des questions», a-t-il fait savoir. Après l’étape de Parakou, le même exercice sera fait à Cotonou, Abomey-Calavi et ses environs.

A souligner que l’Association culturelle Sassiara intervient dans les domaines de l’art, de la culture, de l’éducation et de l’environnement.

 

 

Article Categories:
Culture · Nationale · Société

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru