Les Etats Unis d’Amérique ont célébré le dimanche 4 juillet 2021, le 245 ème anniversaire de leur indépendance. A Cotonou, cette célébration a connu un cachet spécial avec l’exposition vente du talentueux et célèbre artiste photographe Fréjus Fiossi, de son sobriquet “Le miroir”. Portée sur le thème “ Résilience de la spiritualité et des arts vivants ”, cette exposition était pour le chasseur d’images, une manière de rendre hommage au peuple américain, à son histoire marquée par l’esclavage, la negro-spiritual, le gospel, la dignité de l’homme noir et de ses valeurs ancestrales qui ont un ancrage dans la culture des peuples du Bénin. Fréjus Fiossi n’a pas quémander l’admiration de ces nombreux invités et personnalités qui ont été transportés par le message véhiculé par ces quinzaine de photos exposées au mûr, qui gravaient dans le temps, la grâce d’un acte rituel, les paroles d’une danse de libation, la posture imposante d’un cavalier accroché à sa monture ou même le sourire qui se dessinait sur le visage d’adeptes en transe.
Pour qui était présent à l’exposition, ce fut l’occasion d’un vrai voyage à la découverte des réalités identitaires des peuples du Bénin, dont tout lie aux Usa, de la culture béninoise dans toute sa splendeur et sa singularité. « La quinzaine de photos retrace la résilience de la culture béninoise face à l’avalanche des défis historiques : l’esclavage, la colonisation, les révolutions socioculturelles favorisant les religions étrangères. Elle parcourt les moments forts de la vie culturelle du Bénin, la Gaani, le festival du vodoun du 10 janvier, les fêtes communautaires de la cité lacustre des cases sur pilotis de Ganvié, de Epé Ekpé et Nonvitcha de Grand-Popo…pour matérialiser la résilience culturelle des peuples du Bénin », a laissé entendre Fréjus Fiossi.
L’événement a connu par la vente à l’américaine du tableau Guèlèdè, un vrai chef d’œuvre empreinte d’émotions et d’histoire. Et c’est le préfet du Littoral Alain Orounla qui s’est fait le plaisir d’emporter à un prix exceptionnel, ce tableau pour encourager l’artiste dans son art. « Je ne viens pas ici en ma qualité de préfet, je viens pour soutenir un ami, un collaborateur au talent indéniable, je viens soutenir la jeunesse », a t-il laissé entendre.
Samira ZAKARI
