Le groupe de presse Daabaaru a une fois de plus brillé en organisant avec succès la quatrième édition de “Bénin Daabaaru Tour”. Cette initiative, qui a eu lieu du 19 février au 26 mars 2024, a suscité un vif intérêt et a été couronnée de résultats positifs. Parmi les points forts, l’on note la promotion de la prévention de l’extrémisme violent qui a été un exploit surtout dans les communes du Nord-Bénin. Au total, 52 communes sont parcourues sur les 77 que compte le Bénin. C’est le bilan fait, le 3 avril 2024 au détour d’une conférence de presse, par le promoteur du groupe de presse Daabaaru Barnabas Orou Kouman.
Jean-Baptiste FAMONMI (Stg)
«Prévention de l’extrémisme violent et renforcement de la cohésion sociale au Bénin», tel est le thème central au cœur des échanges lors de la tournée de la 4ème édition de Bénin Daabaaru Tour. L’un des objectifs de cette tournée vise à sensibiliser les populations sur la prévention de l’extrémisme violent afin de renforcer la cohésion sociale au Bénin.
Selon Barnabas Orou Kouman, face aux attaques récurrentes des Individus Armés Non Identifiés (Iani) dans la partie septentrionale du pays, il est devenu impératif de trouver des solutions pour protéger les vies humaines et préserver la stabilité socio-économique et politique des communautés touchées. «A certains endroits, des pertes en vies humaines et des dégâts matériels ont été déplorés. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que ces menaces terroristes aux multiples facettes ont des répercussions considérables sur le processus de développement politique, social et économique de ces communes», a-t-il souligné.
Il n’a pas manqué au cours de la conférence, de faire part de son bilan satisfaisant de la tournée sur l’extrémisme violent et la cohésion sociale. «Les différents entretiens avec les autorités, populations et Osc, nous ont permis d’appréhender les contours du phénomène d’extrémisme violent. Les maires ont exposé les difficultés et contraintes liées à ce phénomène. De façon générale, les autorités à divers niveaux saluent les efforts du gouvernement dans la lutte contre ledit phénomène», a-t-il fait savoir.
En ce qui concerne, les difficultés, on peut citer l’impraticabilité de certaines routes, la non-disponibilité de certaines autorités et le manque de collaboration dans certaines communes. Il faut noter également, le non-fonctionnement des services courriers de plusieurs communes.
