Lors de la formation
L’Ong En Pine et le Comité de coordination des Peuples Autochtones d’Afrique (Ipacc) ont renforcé les capacités des groupements de femmes autochtones Peulhs. C’est à travers le Projet de renforcement des capacités des groupements de femmes autochtones Peulhs des communes de Kalalé, Kérou, Péhunco, Bembèrèkè et de Parakou dans le nord du Bénin. Il a été financé par Foundation For A Just Society (Fsj).
Aboubakar FAÏSSA (Etd Cfoman-Daabaaru)
Les femmes jouent un rôle important dans la société quant à la propulsion de l’économie et la préservation de leurs droits. C’est à cet effet que Foundation For A Just Society (Fsj) a financé ce projet porté par Ipacc et l’Ong En Pine. La mise en œuvre de ce projet a permis dans un premier temps, de renforcer les capacités des femmes peulhs des communes cibles sur la vie associative et le management des associations. En second lieu, il a permis d’organiser des Assemblées Générales (Ag) constitutives au profit des femmes peulhs des groupements «Al hamdou lillahi» de Kalalé, de Toudakou à Kérou et de Péhunco-Est aux fins de les constituer en associations légalement reconnues.
Dans la même lancée, les groupements de femmes peulhs «Andal Pulaaku» de Parakou ont bénéficié d’un important lot de matériels de transformation du lait de vache en fromage. En ce qui concerne les femmes peulhs du groupement «Kawtal woni semme men» de la commune de Bembèrèkè, elles ont reçu des lots de matériels de transformation d’amande de karité en beurre de karité. Quant aux femmes peulhs maraîchères des groupements «Al hamdou lillahi» et de Toudakou de la commune de Kérou, elles ont vu leurs sites respectifs entièrement sécurisés avec des grillages de protection.
Vivement satisfaites et surtout rassurées de ce que le futur sera plus radieux, les bénéficiaires de la commune de Bembèrèkè n’ont pas manqué de rassurer les donateurs. «Désormais, le monde devra compter sur nous également, car nous sommes prêtes dorénavant à améliorer nos conditions», ont-elles rassurées.
Il faut noter que ce projet a duré environ 6 mois et a impacté plus de 500 jeunes filles et femmes issues de la communauté peulh des localités ciblées.
