Les élections générales de 2026 au Bénin, se présentent comme un enjeu de taille pour les partis de l’opposition. N’ayant pas pu participer à la présidentielle de 2020, pour n’avoir pas pu répondre à toutes les exigences du code électoral, ils voient en ces élections générales de 2026, une opportunité pour prendre leur revanche sur la mouvance. Pour ce faire, ces partis et mouvements politiques ont décidé d’unir leur force à travers un cadre de concertation. Il a été mis sur pied le dimanche 10 novembre 2024 à Cotonou au détour d’une rencontre.
Ainsi, le cadre de concertation, ce nouvel axe sorti par l’opposition pour contrecarrer la mouvance, sera dirigé par Eugène Azatassou, membre du parti de l’opposition Les Démocrates (Ld). Avec la création de ce cadre de concertation, les partis de l’opposition entendent ainsi limiter la dispersion des voix et mieux s’imposer sur l’échiquier politique nationale. Eugène Azatassou et les siens auront la lourde mission de fédérer les différentes forces composantes de l’opposition et de mobiliser les équipes pour les joutes à venir.
Cependant, il faut noter l’absence de certains partis comme la Force Cauris pour un Bénin Émergent (Fcbe) de Paul Hounkpè et Restaurer l’Espoir (Re) de Candide Azanaï. Deux forces politiques se clamant pourtant de l’opposition. Une absence qui soulève déjà des inquiétudes quant à l’esprit de convergence de ce cadre de concertation des partis de l’opposition qui ne veut laisser aucune chance à la mouvance pour ces élections générales de 2026.
Il faut noter que les partis Ld, Mouvement Populaire de Libération (Mpl), La Grande Solidarité Républicaine (Gsr), Mouvement « Nous le Ferons » de Daniel Edah et la Nouvelle Force Nationale (Nfn) forment le cadre de concertation.
Samira ZAKARI