ACCULÉ PAR DES INTERROGATIONS SUR LA CONSTRUCTION DE LA ROUTE INTER-ÉTAT NIKKI-KALALÉ : Le difficile exercice de Tidjani Chabi pour tenter de défendre Talon

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Depuis la nuit des temps, circuler sur la route inter-état Nikki-Kalalé dans le département du Borgou relève d’un véritable parcours de combattant. Le calvaire des populations s’accentue en période de saison pluvieuse avec la dégradation très avancée de cet axe routier long de seulement 47 kilomètres. Face à cette situation qui perdure, et face aux nombreuses questions sans réponses des populations, le maire de la commune de Kalalé Tidjani Bani Chabi acculé, s’est prêté à un exercice très compliqué sur la page Facebook de la mairie pour tenter d’expliquer et de défendre le gouvernement et son chef. Un exercice qu’ont toujours fait les maires qui se succédés à la tête de cette administration communale sans résultat jusqu’à ce jour.

Barnabas OROU KOUMAN BOK

Kalalé est une commune à fort potentiel agricole et pastoral. C’est également une commune frontalière. Tous ces atouts ne sont apparemment pas suffisants pour les différents gouvernements qui se sont succédés à la tête du Bénin depuis les indépendances pour penser au bitumage de l’unique axe routier qui le relié au reste du Bénin. Face à cette situation lamentable, insultante, injuste et à la limite révoltante, les populations s’en prennent à leurs élus. Le premier à essuyer les attaques, les critiques acerbes, les pleurs des populations, c’est le Maire de la commune. Tidjani Bani Chabi, plus jeune maire du Bénin, se devait de prendre la défense du chef de l’État et tenter d’apaiser les populations. Mais face à l’évidence, il est compliqué de convaincre du contraire.

Pourtant, le maire de la commune de Kalalé a décidé de s’exprimer publiquement après l’avoir sans doute fait dans de petits groupes, au cours des séances de reddition de compte et autres occasions que ne rate pas la population pour se plaindre.

Mais comment expliquer à la population que malgré sa bravoure, sa participation active à l’économie nationale à travers sa forte production cotonnière et céréalière, la commune se retrouve encore et toujours reléguée au second rang? Comment expliquer que le Gouvernement demande d’attendre pendant que d’autres régions bénéficient de ces mêmes infrastructures et plus? Comment rassurer le paysan de Kalalé qui, depuis sa naissance jusqu’à l’âge de 70 ans, n’a jamais vu le bitume de ses yeux, qu’il le verra avant sa mort? Quels mots utiliser pour faire comprendre que le Gouvernement œuvre pour que cette route de moins de 50 kilomètres soit bitumée depuis 6 ans et n’y arrive pas? Voilà l’exercice auquel s’est prêté Tidjani Bani Chabi. Lisez l’intégralité de son intervention publiée sur la page Facebook de la mairie de Kalalé.

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