Aux côtés de ses collègues Alain Orounla, ministre de la communication et de la poste, Aurélien Agbénonci des affaires étrangères et de la coopération, Aurélie Adam Soulé ministre du numérique et de la digitalisation a pris part à l’édition 2020 de «Vacances numériques ». Initié par la Fondation Adrien Houngbédji pour le Numérique, la Jeunesse et l’Intelligence Artificielle (Fahnjia), « Vacances Numérique » est un programme qui vise à initier les jeunes béninois, les élèves et étudiants à l’utilisation de l’intelligence artificielle.
A travers cette participation à l’édition 2020 de « Vacances Numérique », les jeunes béninois en sauront plus sur l’intelligence artificielle déjà développée dans d’autres pays et pourront ainsi profiter des opportunités qu’offre ce système pour leur insertion professionnelle. « Bientôt ou un peu plus tard, vous aurez à choisir votre métier et cette initiation vous convaincra peut-être d’envisager votre métier en lien avec ce domaine passionnant », a fait savoir la ministre du numérique Aurélie Adam Soulé Zoumarou lors du lancement officiel de ce programme.
Et pour motiver encore plus les jeunes participants à se faire initier à l’intelligence artificielle, Aurélie Adam Soulé s’est fait le plaisir de leur parler de Sophia qui selon elle est l’un des robots les plus intelligents du monde, humanoïde réaliste modelée à partir de l’actrice Audrey Hepburn, conçue pour interagir avec les humains et par là, s’enrichir de cette interaction pour s’améliorer. « Sophia est un condensé de technologie relative à l’intelligence artificielle telles que la reconnaissance vocale, le traitement de données visuelles, la reconnaissance faciale, le deep learning, le cloud computing », a-t-elle précisé.
Aurélie Adam Soulé a également donné l’exemple de l’ivoirienne Fatim Cissé, spécialiste en ressource humaine qui grâce à l’intelligence artificielle est devenu aujourd’hui une référence africaine avec son entreprise qui a pour rôle de faciliter l’accès aux services et produits basés sur l’intelligence artificielle aux entreprises africaines.
Par ailleurs, avec la révolution du numérique, l’intelligence artificielle est un outil qui s’impose à tous les pays qui aspirent au développement. Et, « pour un pays en développement numérique comme le nôtre, il importe de comprendre qu’il y a de vrais enjeux économiques derrière l’Ia », pense Aurélie Adam Soulé. D’ailleurs à en croire la ministre, le président Patrice Talon est dans la dynamique de mettre en place une stratégie nationale concernant les megadonnées et le développement de l’intelligence artificielle. Ce qui permettra d’apporter des solutions technologiques aux besoins nationaux, notamment dans les secteurs vitaux tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, le cadre de vie, le tourisme, le transport, la défense, le e-gouvernement, le e-business et sur la compréhension des différentes options possibles dans le contexte du Bénin.
La ministre a, pour finir son intervention, invité les participants à suivre avec intérêt les différentes sessions, à y participer avec curiosité et un esprit d’apprentissage pour à la fin tirer profit des notions à eux enseignées.
Samira ZAKARI