Inoussa Bio Orou annonce des actions sociales fortes
« …dans les tous prochains jours, nous allons descendre vers les jeunes, les femmes, bref nos populations pour des actions sociales comme nous avons l’habitude », dixit le président du TDU
Connu pour sa pro-activité et sa présence sur le terrain, depuis quelques jours, le président du mouvement Triomphe Dans l’Unité (TDU) s’est fait rare sur la scène politique. Ce silence peu ordinaire de ce jeune qui c’était annoncé comme leader de la jeunesse de la 8è circonscription électorale, n’a pas laissé indifférent vitre quotidien Daabaaru. Approché, Inoussa Bio Orou réaffirme son engagement à aller au front au nom de la jeunesse et pour la défense de la jeunesse. Il annonce son retour très prochain sur le terrain aux côtés des jeunes et les populations de Parakou, Tchaourou, N’Dali et Pèrèrè. Le président du mouvement TDU s’est également prononcé sur l’actualité Nationale et la crise sociale qui secoue le Bénin. Lisez plutôt !
Daabaaru : Bonjour monsieur le président.
Inoussa Bio Orou: Oui bonjour monsieur le journaliste
Pour commencer, dites-nous comment se porte le Mouvement TDU ?
Merci monsieur le journaliste. Le Mouvement Triomphe Dans l’Unité se porte à merveille. Il y a un grand travail que nous sommes entrain de faire au sein du Mouvement. Avec bien sûr la collaboration des autres mouvements et associations qui se sont ralliés à nous pour notre lutte commune. Celle qui met la jeunesse au cœur des questions de développement. Et très bientôt vous aurez de nos échos pour le travail qui se fait. Vous savez, que nous ne pouvons pas chaque fois nous lever pour des sorties à tout bout de champ ? Il faut d’abord observer, analyser et proposer des solutions pour le développement de la Nation en général, mais surtout de la jeunesse en particulier. Cette jeunesse, qui se retrouve aujourd’hui sans repère ni boussole. Nous devons l’aider. Et c’est ce que nous sommes en train de faire, et sous peu les fruits porteront la promesse des fleurs.
Petitement les élections législatives s’approchent, mais jusque là, aucune précision de votre part. Quelle est alors votre position ?
En politique, on ne s’agite pas. Alors ce n’est pas le moment de me précipiter. On a encore du temps. Nous serons candidat pour les prochaines élections, vous aurez le temps de constater par vous-mêmes. Nous voulons poser des pas rassurants. La jeunesse n’a pas droit à l’échec. Voilà pourquoi nous luttons pour la mettre sur le chemin de l’épanouissement, le chemin d’ouverture d’esprit et d’engagement. Pour le moment, notre position, c’est d’aider le président, son excellence Patrice Talon à offrir le meilleur à la jeunesse et au peuple béninois. Nous accompagnons le président dans ses actions, ses ambitions combien osées, pour sortir ce peuple de la pauvreté, de la léthargie dans laquelle il végète.
Que pensez-vous de la réforme du système partisan ?
La réforme du système partisan, telle que pensée, est une très bonne initiative du régime en place qui tient à mettre de l’ordre au sein de nos formations politiques du pays. Dans les pays sérieux, on ne compte pas assez de partis politiques comme c’est le cas chez nous. Nous croyons que des réponses claires au diagnostic partagé à savoir, la condition de création, le mécanisme de suivi et de financement public des activités des formations politiques en gardant constamment en tête les éléments pertinents devant servir de cadre logique pour l’élaboration d’une nouvelle charte des partis politiques en vue de renforcer la démocratie et le développement, permettront de donner un autre visage à notre démocratie. Telle que pensée déjà par les divers acteurs, cette réforme voulue par le Chef de l’Etat Patrice Talon, va à coup sûr augurer d’un lendemain meilleur au profit de la démocratie béninoise.
Etes-vous prêt pour cette rude bataille dans la huitième circonscription ?
Il n’y a pas de bataille pour nous. Notre objectif est d’impacter positivement les populations. Nous voulons par notre dynamisme que les actions parlent à notre place. La bataille pour nous, c’est de toujours mieux faire que les autres afin que la population, la jeunesse, puisse mieux s’exprimer quand il s’agira de parler développement. Nous devons nous battre pour y arriver. Nous avons déjà le soutien de la jeunesse parce que nous sommes aussi jeunes et nous sommes à leur écoute. Nous constatons et partageons au quotidien leur vécu. Et on ne peut pas rester indifférent face à ces situations. La huitième circonscription va au jour le jour sentir notre présence auprès d’elle. Notre bataille sera une bataille de leadership, une bataille de mieux faire que les autres, une bataille constructive et allant dans le bon sens du développement.
Alors monsieur le président, que pensez-vous de la crise qui secoue le pays en ce moment avec la paralysie de tous les secteurs vitaux de la Nation ?
C’est déplorable qu’on en arrive à ces extrêmes. Il faut que les travailleurs reconnaissent les efforts du gouvernement. Nous seront tous responsables des conséquences de cette crise. Si tous les secteurs sont paralysés, le pays sera au ralenti, le développement n’aura pas droit de citée. Mais nous croyons qu’il y aura dans peu de temps un dénouement heureux au profit de tous. Car cette situation n’arrange personne dans le pays. Et c’est notre démocratie qui sera fragilisé. Et comme je l’ai dit, nous comptons sur la bonne foi de tous, surtout des travailleurs qui deviennent la clé du dégel.
Quelles sont les actions en vue par le mouvement TDU pour les jeunes et la population à court moyen ou l’on terme?
Déjà, il faut dire que dans les tous prochains jours, nous allons descendre vers les jeunes, les femmes, bref nos populations pour des actions sociales comme nous avons l’habitude. Nous recevons des sollicitations et demandes, nous n’en sommes pas insensibles et dans les tous prochains jours, vous verrez vous-mêmes que le bien-être de nos populations nous tient toujours à cœur.
Un mot de la fin?
Pour finir monsieur le journaliste, permettez moi de revenir sur la crise sociale qui secoue notre pays. La situation actuelle du pays ne donne pas une bonne réputation notre pays. On nous connaît pour notre patriotisme. J’invite les enseignants à un sursaut patriotique. Et je disais avant, nous n’avons pas le droit d’échouer. Tous autant que nous sommes, qu’on soit parmi les 65 % qui ont porté le président Patrice Talon au pouvoir ou non, il reste et demeure notre président à tous. S’il échoue, c’est le Bénin qui aura échoué. Pour cela, j’appelle encore l’esprit de patriotisme de tous les béninois à aider le président Patrice Talon pour ses efforts combien louables pour mettre le pays sur une bonne voie. Et c’est ce que le Mouvement Triomphe Dans l’Unité (Tdu) fait au quotidien. Nous travaillons toujours en silence afin que demain les actions parlent à notre place.
Propos recueillis par Barnabas OROU KOUMAN