AN 3 DU JOURNAL DAABAARU : Des professionnels des médias apprécient et font des suggestions

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A l’occasion du troisième anniversaire du quotidien Daabaaru, quelques professionnels des médias apprécient le travail qui se fait au sein de cet organe de presse. Ils ont saisi l’occasion pour formuler quelques suggestions pour l’amélioration de la qualité du travail. Lisez plutôt.

Wilfried AGNINNIN


« Trois ans n’est pas petit. On a vu Daabaaru démarré, je ne savais pas que Daabaaru allait tenir jusqu’à aujourd’hui. Je ne peux que féliciter son jeune directeur et l’équipe qui l’accompagne, et les exhorter à la persévérance, à continuer d’avoir ce courage qui les a caractérisés jusqu’à présent. L’équipe abat un très bon travail, ce n’est pas facile. Avec peu de moyens à sa disposition, elle arrive quand même à s’en sortir.
Par rapport au contenu du journal, ce qui me séduis beaucoup, c’est que ce ne sont pas seulement les papiers de reportage, les gens descendent sur le terrain, il y a des enquêtes de terrain, je sais que ce n’est pas facile, ça nécessite tellement de moyens, je me pose même la question de savoir comment vous arrivez à vous en sortir. Au Bénin, il y a des journaux qui ont plusieurs années d’expérience mais qui n’arrivent pas à le faire.
Ce que je reproche à certains articles, il faudrait que les confrères tiennent compte du b.a.-ba du métier. Parce que, quelqu’un qui prend un article il n’est pas tenu de le lire jusqu’à la fin. Il suffit seulement de lire le chapeau et il a toutes les informations nécessaires. Il y a des articles que vous lisez et vous vous demandez, cela a eu lieu quand. Sinon dans l’ensemble, je pense que vous faites un travail très très appréciable. On ne peut que vous encourager et demander que les gens vous soutiennent. »

Maurille Gnassounou, journaliste au quotidien du service public “La Nation” chef bureau Borgou-Alibori.

 


« Je vous remercie pour le travail que vous faites dans le secteur des médias au Bénin notamment dans la partie septentrionale du pays. Cela est en votre honneur dans la mesure où vous constituez une équipe jeune, dynamique, très engagée dans le domaine des médias. Le faisant, vous vous mettez réellement au service de la population. J’apprécie votre dévouement à travers les articles de société que vous produisez, à travers vos différentes parutions qui abordent les sujets de société, politique, culture et autres. Je crois qu’il faut continuer dans le même sens afin de s’imposer davantage dans le secteur. Je sais que ce n’est pas facile.
Comme suggestion, vous savez que tout organe de presse a sa ligne éditoriale, mais il faudrait que les informations soient équilibrées surtout lorsqu’il s’agit de nos acteurs politiques. C’est très important. Je vous exhorte à faire cet effort supplémentaire, parce qu’après tout, la presse est au service de la population, du développement et de la Nation. Beaucoup de courage à vous et bon vent. »
Rodéric Dédégnonhou, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (Abp) Borgou- Alibori


« Aujourd’hui, l’agence de presse Daabaaru est une référence au Bénin et plus particulièrement dans le septentrion. Le quotidien a su s’imposer en un peu de temps dans l’univers médiatique béninois, parce que, ce n’est pas donné à tout organe de presse nouvellement créé de tenir comme le fait Daabaaru. Je vous exhorte à continuer dans la même lancée et surtout à redoubler d’ardeur. C’est vrai que l’être humain est un éternel insatisfait, mais à votre niveau faites ce qui est de votre mieux allant dans le sens de l’amélioration des prestations. »
Jean N’Dah N’Kouei, promoteur de la chaîne numérique MP Vision à Parakou

 


« Je pense, pour ma petite expérience dans la presse écrite, que le quotidien Daabaaru n’est plus à l’étape des efforts mais, il a déjà mis la barre très haute.
Pour ma part, ce ne sont rien d’autre que des mots de félicitations et d’encouragement à l’endroit du promoteur pour le dynamisme avec lequel il gère la maison Daabaaru et à l’endroit du personnel pour sa détermination.
C’est un métier certes, ingrat, mais je pense que, de par votre sacrifice et votre dévouement à la tâche, le quotidien Daabaaru s’est imposé aux lecteurs, clients, et concurrents, non seulement dans le septentrion, mais aussi dans tout le Bénin. Vous pouvez être fiers du travail abattu durant trois bonnes années.
A l’endroit du personnel, je vous suggère chers amis, de continuer avec ce dynamisme et ce dévouement à la tâche afin de faire de votre cadre de travail une référence.
A l’endroit du promoteur que je connais déterminé et dynamique, je lui demande d’être seulement à l’écoute des deux origines de la force de son service à savoir : le personnel et les clients. Tout ce qui est mieux dans la presse écrite béninoise, vous l’avez déjà, alors gardez la flamme bien allumée.
Recevez mes vœux les meilleurs. Bonne fête au quotidien Daabaaru »

Alfred Adjomagbossou, Directeur de Publication du quotidien Nord Bénin Infos à Parakou


« Daabaaru est d’abord et avant tout une retrouvaille pour moi avec le monde des médias. Il a été l’organe de presse qui m’a permis de renouer le lien avec le journalisme après quelques années passées dans une autre corporation. Il m’a donc permis une sorte de résurrection et m’a amené à croire que l’espoir est toujours permis quand on a la foi à ce que l’on veut et à ce que l’on fait.
D’autre part, quand j’observe le travail qui se fait à Daabaaru, ce que j’admire le plus, c’est que le fondateur de ce journal a, non seulement démocratiser la communication au nord Bénin, mais il a surtout réussi à faire apprécier à juste titre la communication et le rôle du journaliste dans cette partie de notre pays. Le travail qui se fait à Daabaaru est très grand et ambitieux.
Je trouve cependant que ce que j’admire au niveau de ce journal constitue ces derniers temps son point faible. La communication prend plus d’importance que le journalisme. Les grands dossiers de société qui l’ont révélé auprès des lecteurs commencent par être mis au second plan. Je pense donc que les rédacteurs doivent renouer avec cette tradition et les lecteurs ne peuvent demander davantage d’un organe de presse.
Joyeux anniversaire et longue vie à Daabaaru et à son promoteur, Barnabas Orou Kouman. »

Kassim Mama, Directeur de Publication du journal La Perche du Nord à Parakou

 


« Le journal Daabaaru a révolutionné la presse septentrionale. En ce sens qu’il relaie des informations de l’intérieur des départements du septentrion tout secteur confondu. Le fait que le journal publie en ligne est un atout. En plus, malgré ses moyens, il est proche des communautés qu’il dessert. Des informations de proximité, d’actualité nationale, de développement local, de gouvernance locale et de citoyenneté. Même si Daabaaru se penche beaucoup plus sur la politique avec un peu plus de communication que d’information, d’analyse et de commentaire, il prend parfois du recul pour donner l’occasion à la société civile pour se prononcer par rapport à certains sujets d’intérêt national. J’ai comme l’impression que le journal communique beaucoup plus sur les autorités politico-administratives que sur la société civile et les communautés à la base. C’est vrai que les pouvoirs publics ont la capacité de soutenir le journal et le défendre en cas de déboires avec le régime.
Le genre commentaire dans les parutions reste un défi pour le journal. Je remarque en dehors de toutes ces critiques que Daabaaru évolue dans une logique de groupe de presse. Ce qui, dans un proche avenir sera non seulement une force mais une exigence du pouvoir central. Il est donc opportun que Daabaaru remplisse toutes les conditions légales pour se mettre à l’abri du musellement de la presse béninoise. Enfin, le journal doit pouvoir assumer son identité en publiant sur la culture septentrionale notamment celle Baatonu ».
Soulémane Gbassidé, journaliste rédacteur en chef à Deeman radio Fm à Parakou

 

« Daabaaru est un quotidien qui a pu s’imposer dans l’univers médiatique notamment la presse écrite à Parakou. Pourquoi, parce que la majorité des presses écrites qui se créent à Parakou n’arrivent pas vraiment à prendre. Daabaaru a pu trouver l’astuce pour pouvoir s’imposer dans le septentrion. Ceci à travers le numérique, c’est-à-dire la publication des informations en ligne et le partage de ses informations sur des forums de discussion. Daabaaru informe plus sur l’actualité à Parakou comparativement aux autres organes de presse écrite.
Cependant, on a l’impression que l’organe est téléguidé, que l’organe ne veut pas aller contre le gouvernement. Mais une fois en passant, ils écrivent des articles qui sortent du cadre. On sent aussi qu’ils ne sont pas acerbes vis-à-vis des actions du gouvernement. On sent beaucoup d’éloge du gouvernement alors qu’étant un journal, l’organe doit être indépendant ».
Fachari Aboudou, rédacteur en chef à la radio Up-Fm de l’Université de Parakou

 

 


« Je voudrais d’entrée de jeu saluer l’endurance et le courage du promoteur de Daabaaru qui tient bon malgré les difficultés inhérentes à toute entreprise de presse. Daabaaru a connu des hauts et des bas comme toute œuvre humaine. En trois ans, Daabaaru est constant même si personnellement j’aurais aimé voir Daabaaru beaucoup plus dans l’information équilibrée que dans la communication. Mais bon, je comprends ça, l’instinct de survie de l’entreprise oblige.
Pour ce qui est à faire pour améliorer le travail, c’est d’abord de veiller à l’équilibre de l’information et du principe du contradictoire. Car, à la vérité ça manque beaucoup dans les parutions de Daabaaru. »

Albérique Houndjo, journaliste, chef bureau Borgou-Alibori du quotidien Matin Libre

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