ATELIER BILAN À MI-PARCOURS DE L’EXÉCUTION DES PROJETS FINANCÉS PAR LE FOSIR : Satisfaction pour la Coopération Suisse et son partenaire Gfa consulting group . Les organisations bénéficiaires mieux outillées pour améliorer leurs prestations

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Un hôtel de la cité des Koburu a servi de cadre les 16 et 17 mai 2022, à un atelier bilan à mi-parcours des projets mis en œuvre par les organisations de la société civile bénéficiant du Fonds d’Appui aux Initiatives de Redevabilité (Fosir) du programme redevabilité de la Coopération Suisse. Initié par Gfa consulting group, cabinet de mise en œuvre du programme, cet atelier a permis aux différents bénéficiaires du Fosir, de faire le point des activités mises en œuvre en cinq mois, d’énumérer les forces et faiblesses et d’apprendre des expériences des autres pour corriger les failles en vue de l’atteinte des objectifs. L’occasion a été également donnée aux partenaires financiers et de mise en œuvre notamment la Coopération Suisse et Gfa consulting group d’apprécier le travail fait sur le terrain et de faire des suggestions aux différents acteurs pour l’atteinte des objectifs. Les travaux se sont déroulés en présence du chargé de programme de la Coopération Suisse au Bénin Serge Camille Tonoukouin et du chef de mission Gfa Henri Gabriel Valot.

Samira ZAKARI

Elles sont une vingtaine d’organisations de la société civile de 11 départements du Bénin à bénéficier du premier appel à propositions Fosir de la Coopération Suisse pour avoir initié des projets impactant le quotidien des populations à la base dans différents secteurs. Ainsi, l’atelier de Parakou a été l’occasion pour elles, de faire le bilan des quelques mois de mise en œuvre de leurs projets sur le terrain.

Pour le chargé de programme de la coopération suisse Serge Camille Tonoukouin, « cet atelier promeut l’apprentissage, le partage de savoir et de mutualisation de bonnes pratiques ». Il précise par la suite que le financement de ces projets par le Fosir s’inscrit dans le cadre du volet soutien aux offres de redevabilité du programme redevabilité qui a pour but de « permettre aux acteurs de dialoguer pour s’assurer que les services essentiels sont bien accomplis pour le mieux-être des populations. C’est la manière de faire en sorte que l’offre et la demande se rencontrent pour qu’il y ait une bonne gouvernance. Pour le Fosir, c’est environ 1 milliard qui sont mis à la disposition de ces organisations afin d’exécuter leurs différents projets ».

De son côté, Henri Gabriel Valot chef de mission Gfa a ajouté que les différents projets ont été sélectionnés selon le fait qu’ils interviennent dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’état civil et de l’eau. Le cabinet Gfa est en quelque sorte, « le secrétaire du programme redevabilité. Mais dans ce secrétariat, on finance tout en nous assurant que les fonds sont bien gérés. On donne de l’argent à ces associations, qu’elles doivent utiliser au moins à 60% pour soutenir leurs propres membres pour qu’elles aient des activités. On apporte également un appui technique en termes de renforcement des capacités », a-t-il précisé.

Présentation des actions menées et appréciations des partenaires

Dans sa présentation, Estelle Akpa-N’kakou, Directrice Exécutive (De) de l’Ong Sos suivisme Bénin intervenant dans les communes de Bantè et d’Allada a fait savoir que son organisation a déjà exécuté plusieurs activités pour le compte du projet. « À ce jour, nous avons eu à exécuter un certain nombre d’activités sur le terrain notamment la rédaction d’un guide que nous avons dénommé guide à la citoyenneté et à la démocratie pour permettre aux uns et aux autres de s’informer de tout ce qui est lié à la démocratie et à la citoyenneté. Nous avons ajouté à cette phase, les notions de redevabilité et les questions sensibles aux violences que nous connaissons dans la sous-région. Nous avons également fait un certain nombre de renforcements de capacités à l’endroit des jeunes dans leur communauté, des responsables des usagers des services publics afin de leur permettre d’avoir les outils nécessaires d’interpellation dans leur commune, car une chose est d’appeler les autorités à faire telle ou telle chose, mais l’autre chose est d’avoir la manière pour les interpeller ».

La directrice de l’Ong Ola Africa Nadia Elhadji Boueye a, quant à elle, indiqué que, « l’appui de la Coopération Suisse nous a été très utile parce que nous, étant dans la commune de Parakou, notre projet nous a permis de parcourir tous les hôpitaux et centres de santé de la ville. Nous avons pu évaluer les prestations de ces formations sanitaires avec la participation de la communauté. Ce qui nous a permis d’avoir une vue concrète des prestations qu’elles offrent. Et suite à cette évaluation, nous avons pu faire ressortir des recommandations à l’endroit des prestataires de soins qu’ils ont bien appréciés et ont promis de mettre en œuvre ».

Au terme de la présentation des bilans à mi-parcours par les différentes organisations, le chef de mission Gfa Henri Gabriel Valot s’est réjoui du niveau d’exécution des projets. « La majorité des projets fonctionnent bien. La grande majorité des organisations suivent leurs plans d’action. Nous avons mis en place un système de suivi technique et financier qui nous permet de les suivre. On les embête beaucoup, on effectue des descentes régulières pour les voir travailler sur le terrain », a-t-il reconnu. Il n’a pas manqué cependant de faire quelques recommandations aux organisations afin d’améliorer davantage leurs prestations pour permettre aux communautés de jouir pleinement de leurs droits sociaux de base.

L’atelier a pris fin à la satisfaction de tous les acteurs qui se sont dits mieux aguerris pour poursuivre leur mission.

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