Le Président de l’Union Nationale des Médias en Ligne du Bénin (Unamel-Bénin) Barnabas Orou Kouman et son bureau continuent leur tournée de prise de contact avec les institutions et personnalités à divers niveaux. Le mardi 8 octobre 2024, ils ont été reçus en audience par le ministre des affaires étrangères Olushegun Adjadi Bakari. L’autorité ministérielle a exprimé, au cours de cette rencontre, son engagement à travailler avec les médias en ligne du Bénin. Il a également pris l’engagement d’associer les partenaires qui s’intéressent à la thématique de la désinformation, à travailler avec l’Unamel-Bénin dans le domaine du fact-checking. Une bonne nouvelle qui vient conforter l’équipe dirigeante de l’Unamel-Bénin dans sa mission. Après la présentation de son équipe très dynamique et ambitieuse, le président de l’Unamel-Bénin a exprimé le besoin d’opportunités de coopération, de formation à l’international, de programmes de partages d’expériences et de bonnes pratiques des médias en ligne.
Le ministre très réceptif a, dans un premier temps, félicité ses invités pour leur démarche constructive. Il a reconnu par ailleurs, les défis auxquels font face les médias en ligne avec le problème d’éthique auquel ils sont confrontés aujourd’hui. Le ministre n’a pas manqué de poser quelques questions à l’équipe de l’Unamel-Bénin sur leur modèle économique en tant que média en ligne. « Comment faites-vous de vos médias des entreprises de presse viable ? Quel est votre business model ? Comment rentabilisez-vous vos investissements ? », a cherché à comprendre le ministre Olushegun Bakari dans une démarche d’aider ses organes de presse à mieux s’épanouir grâce à leur métier. De même, Olushegun Adjadi Bakari a invité le bureau de l’Unamel-Bénin a collaborer avec la Haac pour alléger le processus d’obtention des conventions et aider les médias à se conformer aux normes en vigueur dans ce sens.
Au terme des échanges, le patron de la diplomatie béninoise a promis d’accompagner l’Unamel-Bénin à travers des partenariats leur permettant de se former dans le fact-checking mais aussi des formations diverses à l’international.
Samira ZAKARI
