À l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse le 3 mai 2024, la ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou a réaffirmé l’engagement du gouvernement à œuvrer pour une presse libre au Bénin. C’était au détour d’une séance de réflexion à Cotonou avec des hommes et femmes des médias.
Selon l’autorité ministérielle, «le gouvernement du Bénin est résolument engagé dans la protection de la liberté de la presse tel que stipulé dans le Programme d’Action du Gouvernement 2021-2026 en son axe stratégique 1 : Renforcer la liberté de la presse et l’accès public à l’information». Pour ce faire dit-elle, des actions ont été entreprises pour créer des conditions d’une presse plurielle, responsable et moderne. Des actions qui se traduisent entre autres par le renforcement des capacités des professionnels des médias et l’amélioration du cadre réglementaire des médias à travers les textes d’application des lois.
A en croire la ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou, plusieurs défis dont, «la professionnalisation des acteurs pour vous permettre de vivre décemment de votre métier, la qualité des contenus, les fausses informations, l’adaptation technologique et économique», restent à relever. Elle s’est, par ailleurs, réjouie du professionnalisme dont font déjà preuve ces hommes et femmes des médias et les a invités à continuer dans cette dynamique.
Se prononçant sur le thème de l’édition 2024 de la journée internationale de la liberté de la presse, intitulé « la presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale « , Aurélie Adam Soulé a expliqué que ce choix n’est pas anodin. «Dans le contexte de la triple crise planétaire en cours, les campagnes de désinformation remettent en question les connaissances et les méthodes de recherches scientifiques. Les attaques contre la science constituent une menace sérieuse pour un débat public pluraliste et éclairé», a-t-elle souligné. En effet, des fausses informations sont constamment diffusées sur les changements climatiques suscitant parfois le doute et l’incrédulité au sujet des questions environnementales, leurs impacts et urgences. Des agissements qui plombent les efforts internationaux. Face à cette situation, ce thème selon la ministre du numérique et de la digitalisation, vient interpeller les professionnels des médias sur leur rôle pour un environnement sain à travers la publication des informations crédibles sur les problématiques en rapport avec l’environnement.
Samira ZAKARI
