BÉNIN/CYBERCRIMINALITÉ : L’Ocrc avertit sur les nouveaux modes d’escroquerie

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L’Office Central de Répression de Cybercriminalité (Ocrc) prévient la population sur une nouvelle forme d’arnaque des cybercriminels. Selon Banouto, l’Office a décrit ces modes d’emplois pour escroquer. C’est à travers deux communiqués en date du 14 août 2023. De nombreuses personnes ont déjà été victimes.

Dans la première méthode décrite par l’Ocrc, les cybercriminels se feraient passer pour des agents de la Loterie nationale au Bénin (Lnb). Ils invitent leurs victimes à rejoindre les groupes sur les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Messenger, Télégram) en appliquant des frais d’inscription s’élevant à 5000f. Une fois les groupes intégrés, ces individus demandent aux victimes de s’inscrire en payant une somme de 5.000f. Ils prennent note des informations personnelles des victimes lors de l’inscription. «Après l’inscription, les administrateurs des groupes invitent ensuite les victimes à jouer à des jeux de divers montants et leurs proposent des numéros soi-disant gagnant au Loto. Ils imposent aux victimes de jouer aux numéros gagnants à leurs places, donc ces dernières doivent envoyer une nouvelle somme d’argent», expose l’Ocrc. Le communiqué précise qu’ils font usage des vrais résultats de la Lnb pour faire croire aux victimes qu’ils sont gagnants de gros lots. Les personnes arnaquées se font soutirer une forte somme d’argent pour le retrait des lots. Ils sont bloqués par les administrateurs après le processus sans recevoir aucun gain.

Dans une deuxième méthode décrite, les cybercriminels utilisent les numéros corporate des commissariats pour entrer en contact avec des détenus. Ils se feraient passer pour des hauts placés de la magistrature. Les faux magistrats proposent ensuite aux détenus une libération en échange d’un certain montant. Les gardés à vue acceptent le deal et mettent en contact leurs familles avec les cybercriminels. La famille transfère donc la somme exigée pour pouvoir libérer leur proche. Ils disparaissent après le processus de paiement.

C’est pourquoi, l’Ocrc invite à la vigilance.

Clarisse TAMPÉROUTÉ (Stg)

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