Au Bénin, l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels des médias préoccupe les députés. Lors du passage le jeudi 4 juillet 2024 de la ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé au parlement pour répondre à la question de l’honorable Bakè Chabi Goro du parti Union Progressiste (Up) le Renouveau au sujet des réformes prévues dans le secteur, ils ont fait des propositions pertinentes au gouvernement. Après la présentation de la ministre, la députée Bakè Chabi Goro a invité le gouvernement à véritablement joindre l’acte à la parole en ce qui concerne son soutien aux acteurs des médias.
Et pour aller dans le même sens, certains députés du Parti Les Démocrates (Ld) dont l’honorable Éric Houndété ont plaidé pour une fiscalité souple au profit des entreprises de presse et la signature de contrats de prestations de services avec les médias remplissant les conditions. Pour lui, les ressources de l’État doivent être réparties équitablement.
À titre de plaidoyers, les élus ont également invité le gouvernement à appuyer les faîtières des médias notamment l’Upmb, l’Odem et la Cnpa. Aussi ont-ils souhaité la relecture des textes régissant le secteur des médias et le code du numérique qui frappe de plein fouet les journalistes dans l’exercice de leur métier avec l’avènement des nouveaux médias.
De son côté, la ministre Aurélie Adam Soulé a rassuré que les réformes sont en cours avec la création de véritables entreprises de presse considérées d’ailleurs comme principal centre d’intérêt de la réforme. Il est important selon elle, de créer des conditions favorables à la création d’organes de presse qui reposent sur un modèle économique en phase avec les enjeux actuels du secteur des medias. Ce qui induira de meilleures conditions de vie pour les acteurs des médias.
Samira ZAKARI
