Les reformes entreprises par le régime de la rupture n’échappent plus aucun secteur. Le Bénin est révélé au reste du monde. Ainsi, le gouvernement de Patrice Talon a construit dans le 5ème arrondissement de Cotonou, précisément dans le quartier Dota, le « mur du patrimoine ». Il s’agit d’une nouvelle attraction culturelle et touristique au cœur de Cotonou, qui occupe 2000 mètres carrés de surface et s’étend sur une longueur de 940 mètres. Il est le mur graffé le plus long d’Afrique, et le 3ème au monde après ceux d’Emirats Arabe Unis (Dubaï) et du Brésil.
Ainsi, « le mur du patrimoine », a pour support le mur de la défunte Organisation Commune Bénin Niger (Ocbn) quittant le carrefour Zongo et menant au pont Konrad Adenauer. Ce travail qui participe à la transformation du visage de Cotonou, la capitale économique du Bénin, est le fruit du festival « Effet Graff », grand festival d’art urbain d’Afrique francophone, initié par le compatriote Laurenson Djihouessi en 2013, sous l’égide de l’association Assart.
Il faut préciser que la septième édition a connu la participation de 24 artistes plasticiens graffeur béninois, togolais, burkinabè, français, finlandais et sénégalais. Le thème abordé par les artistes ayant réalisé ce mur est « le Bénin patrimoine et potentiel ». Il a pour ambition de conter l’histoire des peuples du Bénin et de tous les éléments qui font la spécificité de sa culture, sa tradition et la valorisation de certaines icones béninoises. Il s’agit entre autres des illustrations du Roi Béhanzin, la récade, la porte du retour, les Egungun, l’homme orchestre Sagbohan Danialou, la diva Angélique Kidjo, de vibrants hommages aux amazones, la reine effacée Tassi Hangbé , les masques Guèlèdè, un hommage au général Mathieu Kérékou, et à la mémoire de la comédienne de la capitale, Marcelline Aboh.
Daniel KOUAGOU
