DÉVELOPPEMENT LOCAL : Ce que Toko laisse en héritage à la ville de Parakou

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Charles Toko, ancien maire de Parakou
Le désormais ancien maire de la ville de Parakou Charles Toko a passé le témoin à son successeur Aboubacar Yaya. La cérémonie de passation de service a eu lieu le mardi 9 juin dernier à la salle des fêtes de la mairie en présence des conseillers municipaux et le représentant du préfet du Borgou. A cette occasion le maire sortant Charles Toko a présenté son bilan après 4 ans passés à la tête de la mairie de Parakou. D’après ce bilan, Parakou retient de l’homme un certain nombre de réalisation qui sont désormais l’héritage de Kobaba à la cité des Kobourou.

Wilfried AGNINNIN

Le maire Charles Toko part fier et la tête haute après avoir géré pendant 4 ans la ville de Parakou. Ses réformes et actions courageuses en disent long. A sa prise de fonction en octobre 2016, la gestion des affaires locales de la commune laissait à désirer. Selon le maire, « au plan budgétaire, elle avait accumulé des déficits successifs depuis 2003 pour en être à un milliards six cent millions environs en 2016. Ce montant comprend le déficit d’exécution (500 millions) les ressources FADeC reportées (900 millions) et les autres financements que sont les ressources du Partenariats Parakou-Orléans et les ressources du Fonds de Transition Eau »
Face à cette situation, des mesures courageuses ont été prises. Il s’agit entre autres, de la relance des activités de lotissements et des audits, la titrisation des dettes de la commune, la création de la Société d’Investissement pour le Développement Economique et Social de Parakou (Sides-Parakou) ; la mise en place du Système d’Information Géographique, la reprise des marchés précédemment concédés, la Foire Internationale de Parakou, la création des Parkings et la reprise en main des partenariats. Aujourd’hui l’administration dispose 12.977 parcelles qu’elle peut facilement mettre en vente. A en croire Charles Toko, « la titrisation des dettes de la commune évaluée à 4 milliards a permis, prioritairement, d’acquérir les engins lourds pour la SIDES et de payer une partie des fonds dus aux cabinets de Géomètre et au cabinet d’audit et de mise en place du SIG. Elle a également permis de financer certains équipements marchands ».
Selon l’autorité, la reprise des marchés précédemment concédés a permis de passer de 8.820.000 f seulement que payait la SGMP par an à 200 millions pour la même période.
« Au regard de tout ce qui précède, la commune de Parakou vaut, à ce jour, plus de 15 milliards de nos francs constitués des produits de vente des parcelles, des taxes foncières, des recettes des marchés et parkings et des activités de la Sides. Ceci n’inclut donc pas les subventions diverses et les appuis des partenaires au développement », a fait savoir avec fierté Charles Toko au cours de la présentation le bilan de sa gestion.

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